Un budget pour la crise

Les clients doivent penser à tout en ce moment pour réussir à faire passer leurs finances à travers la crise économique. En tant que conseiller, vous pouvez les aider avec ces quelques idées.

Le premier poste de dépenses des individus est souvent le remboursement de l’hypothèque. Les institutions financières proposent déjà de reporter les paiements jusqu’à six mois, rappelle un récent bulletin de l’Institut québécois de planification financière (IQPF). Mais les intérêts continuent à courir durant cette période : cette pause de versements n’est donc pas gratuite.

D’autres reports d’échéances sont possibles pour d’autres emprunts, comme les prêts personnels et automobiles. Mais rien ne se fait automatiquement : pour en bénéficier, les consommateurs doivent prendre contact avec leur institution financière.

En matière de crédit, un soulagement peut aussi être trouvé pour les paiements de cartes de crédit. Le versement minimum peut être reporté. Si c’est le cas, le taux d’intérêt applicable sera réduit.

Il est seulement possible de suspendre les paiements tout en interrompant le calcul des intérêts composés pour les prêts étudiants.

REVOIR LA PRIME D’ASSURANCE

Un allègement financier peut venir aussi des assureurs. Certains ont réduit les primes pendant la crise. Cette baisse peut être automatique, mais d’autres compagnies ne l’appliquent que sur demande du consommateur.

Un moyen de négocier cette diminution est d’indiquer que l’on utilise moins son automobile… ce qui est probablement le cas de nombreuses personnes depuis le début de la crise de la COVID-19.

L’autre possibilité est de remiser un véhicule qu’on n’utilise plus durant un laps de temps. Si le ménage possède deux véhicules, mais n’en utilise qu’un, le deuxième peut être mis de côté. On ne doit alors plus utiliser l’automobile, mais cela conduit à un abaissement de la prime, rappelle l’IQPF. Il faut cependant se rappeler de prévenir l’assureur ou le courtier avant de se remettre à se servir du véhicule!

ICI ET LÀ

D’autres organismes posent aussi des gestes pour réduire la pression financière sur les citoyens durant cette crise. Des municipalités autorisent le report de versements d’impôts fonciers, souvent sans intérêt.

Hydro-Québec et les fournisseurs de services Internet ont supprimé certains frais et se montrent plus ouverts en cas de difficulté de paiement des factures.