Éloge des paradis fiscaux

Par Ronald McKenzie | 13 juin 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Un reportage de l’Agence QMI diffusé sur le site Argent a fait réagir des dizaines d’internautes.

L’homme d’affaires Éric St-Cyr affirme qu’il n’y a pas de honte à s’établir dans un paradis fiscal afin de contourner le fisc québécois. « Quand tu ne paies plus d’impôt, ton revenu explose! » dit-il.

Excédé d’avoir à verser la moitié de son revenu chaque année au gouvernement, ce financier de 49 ans a troqué l’hiver et la fiscalité du Québec contre les palmiers et l’absence de taxes des Îles Caïmans.

« En déménageant ici, je suis passé d’un coup d’un taux d’imposition de 54 à 0 %, et d’une météo de moins 40 à 40 degrés en hiver », illustre-t-il.

En 2007, Éric St-Cyr a monté son entreprise de gestion de fortune à Grand Cayman, baptisée Clover Asset Management. Il emploie aujourd’hui une dizaine de personnes, et supervise plus de 250 millions de dollars US d’actifs.

La politique québécoise, les affaires de corruption et la commission Charbonneau, très peu pour lui. « Il y a de la corruption ici aussi, mais au moins tu gardes dans tes poches ce que tu gagnes. C’est beaucoup plus facile de s’enrichir à cause de la fiscalité », explique-t-il à l’Agence QMI.

C’est en travaillant pour une filiale de la Banque CIBC, Talvest, dans les années 2000, que ce diplômé de l’UQAM en marketing a découvert les vertus fiscales des Îles Caïmans, petit territoire qui appartient encore à la Grande-Bretagne.

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Ronald McKenzie