En bref : Congrès de l’IQPF , planification de la retraite, démutualisation de la Standard Life et l’affaire Mount Real

17 mai 2006 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Congrès de l’IQPF: il reste encore quelques places

(19-05-2006)L’Institut québécois de planification financière(IQPF)tiendra son congrès annuel 2006 à Gatineau, à l’hôtel Hilton Lac-Leamy. L’événement aura lieu les 1er et 2 juin prochains. Quelques places sont encore disponibles.

Au programme, on trouve des ateliers de formation de niveau 1 et 2. Le thème principal s’intitule Vieillissement de la population: considérations familiales et enjeux financiers. Daniel Laverdière, Denis Boucher, Sylvain Chartier, Hélène Marquis, Anne-Marie Girard-Plouffe et plusieurs autres personnalités connues de l’industrie des services financiers au Québec animeront les ateliers.

Vous pouvez vous inscrire en ligne en cliquant ici:

Pour plus d’information, communiquez avec l’IQPF au(514)767-4040 ou 1800640-4050.

Le rôle de l’employeur dans la planification de la retraite

(18-05-2006)La société de placements Edward Jones a fait appel à la société de recherche Léger Marketing pour sonder les Canadiens sur le rôle des employeurs dans la planification de la retraite.

Le sondage a démontré que 46,8 % des Québécois considèrent leur employeur comme « extrêmement utile » ou « assez utile » quant à l’information donnée sur la préparation à la retraite. Cependant plusieurs croient qu’il ne les renseigne pas suffisamment au travail. Au plan national, 37 % ont répondu que leur employeur n’était « pas très utile » ou « aucunement utile » à ce sujet.

En outre, plus le revenu est bas, plus le pourcentage de répondants qualifiant l’employeur d’extrêmement utile diminue. Étant donné que seulement 9 % de la contribution maximale à un REER est utilisé par les Canadiens, ces derniers ne sont pas adéquatement préparés à la retraite. Il y a une lacune à combler pour les employeurs afin que leurs employés aient une situation financière saine à la retraite.

Les résultats du sondage sont basés sur un sondage national en ligne réalisé entre les 19 et 23 avril 2006 par Léger Marketing auprès d’un échantillonnage de 1424 répondants âgés de 18 ans et plus incluant 363 répondants du Québec. La marge d’erreur d’un tel échantillonnage se situe à plus ou moins 5,1 pour cent, 19 fois sur 20.

Démutualisation de la Standard Life : le conseil d’administration met tout son poids dans la balance

(17-05-2006)«Tous les membres du Conseil, sans exception, recommandent que vous votiez oui. Pour que la démutualisation et l’inscription en bourse se concrétisent, au moins 75 % des membres votants doivent voter oui à la proposition.»

Brian Stewart, le président du conseil d’administration de la Standard Life , n’a voulu laisser planer aucun doute sur la direction que devrait prendre le vote en faveur de la démutualisation de la compagnie d’assurances.

L’assemblée générale extraordinaire qui doit trancher la question aura lieu à Édimbourg, en Écosse, le 31 mai 2006.

Tous les membres votants de la Standard Life ont le droit de se prononcer sur la proposition de démutualisation et d’inscription en bourse, telle que formulée par le conseil d’administration. Des trousses d’information contenant le bulletin de vote ont été expédiées à quelque 2,4 millions de membres qualifiés et à 2,1 millions de titulaires de polices sur toute la planète. On compte environ 61 000 membres qualifiés au Canada.

Les bulletins de vote doivent parvenir à la compagnie au plus tard le dimanche 28 mai 2006, à minuit(heure du Royaume-Uni). Après cette date, les bulletins de vote ne compteront pas, quoique les membres votants pourront voter lors de l’assemblée générale extraordinaire. On recommande fortement à ces membres d’expédier leur bulletin de vote suffisamment à l’avance pour respecter l’échéance.

Joseph Iannicelli, le pdg de la Standard Life du Canada, ne tient rien pour acquis. «Plusieurs croient que la démutualisation et l’inscription en bourse se réaliseront sans aucun doute. Ce n’est pas le cas. J’encourage vivement tous les membres votants à voter maintenant, si ce n’est déjà fait, et à se prononcer sur l’avenir de la Standard Life », a-t-il souligné par voie de communiqué.

Affaire Mount Real: l’AMF maintient la suspension de deux représentants et d’un cabinet

(17-05-2006)Les représentant autonomes Yves Tardif et William John Marston, de même que le cabinet Champoux, Froment et associés, continuent d’être dans la mire de l’Autorité des marchés financiers(AMF).

En effet, la suspension de leur inscription, ordonnée en février dernier, a été reconduite et elle le demeurera tant qu’ils ne se plieront pas à certaines conditions, notamment celle de confier à un superviseur le mandat de surveiller et contrôler toutes leurs transactions et leurs opérations.

En outre, ils ont écopé d’une amende de 5000 $ chacun.

À l’origine, l’AMF a sévi contre les deux individus et l’entreprise, car les trois se sont ingérés «de façon abusive» dans l’enquête amorcée dans le dossier Mount-Real et ils ont nui à l’avancement du dossier «au détriment des investisseurs».

Yves Tardif et William John Marston exerçaient dans les disciplines de l’assurance de personnes et de la planification financière. L’AMF leur a donné l’occasion de présenter leurs observations par écrit, ce qu’ils ont fait sans toutefois convaincre l’AMF du bien-fondé de leur cause.

Quant au cabinet Champoux, Froment et associés, lui aussi a eu l’opportunité d’expliquer par écrit son comportement fautif à l’AMF, mais de toute évidence l’organisme de réglementation a rejeté sa défense.