Épargne: les hommes sont confiants, les femmes sont prudentes

Par David Santerre | 17 août 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

Quand ils pensent à leur avenir financier, les hommes canadiens se disent confiants d’avoir déjà tout prévu, alors que les femmes estiment qu’ils n’auront jamais mis trop de sous de côté.

C’est ce qui ressort d’un sondage commandé par la Banque Scotia à la firme Harris/Decima, qui a sondé 502 canadiens et 504 canadiennes.

69 % des femmes contre 57 % des hommes ont ainsi affirmé qu’elles ne pourront jamais trop économiser pour le futur. En contrepartie, 29 % des hommes, contre 19 % des femmes, disent qu’ils économisent déjà assez.

Les représentants des deux sexes s’entendent presque unanimement sur un point : ils ont besoin d’un coussin de sécurité pour affronter les temps plus durs ou la retraite.

Mais 71 % des hommes disent avoir un plan bien établi pour y arriver, contre seulement 64 % des femmes.

77 % des femmes ont indiqué que si elles pouvaient économiser 1500 $ de plus par année, cela les aiderait énormément pour le futur, alors que les hommes sont du même avis dans 66 des cas. Aussi les hommes sont-ils plus nombreux à dire qu’ils mettent des sous de côté au moins une fois par mois, à 70 % contre 64 %.

Messieurs, à 40 %, seraient également plus préparés à devoir couvrir les dépenses familiales seuls pendant plus de trois mois, alors que les femmes ne sont que 27 % à prétendre pouvoir le faire. Elles seraient toutefois plus enclines à modifier leur mode de vie pour arriver à le faire.

«Il y a des différences fondamentales entre les hommes et les femmes quand vient le temps d’économiser. Alors que les femmes semblent préconiser d’économiser en prévision de l’imprévisible, les hommes visent plus un objectif précis. Autant les hommes que les femmes ont raison. Il faut investir avec un but, mais il est aussi important de prévoir en fonction des aléas du futur», commente par voie de communiqué Mary Voteary, directrice d’une succursale d’Ottawa de la Scotia.

David Santerre