Finances personnelles : vos clients moins optimistes

Par Sophie Stival | 6 juillet 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Comment vos clients perçoivent-ils leur situation financière ? Selon le dernier indice RBC des perspectives de consommation au Canada, leur confiance est mitigée bien qu’il semble exister un certain vent d’optimisme.

Plus de 2 Canadiens sur 3 estiment que la situation économique globale est bonne au pays. Près de quatre Canadiens sur dix (37 %) estiment aussi qu’ils ont moins d’argent disponible une fois leurs factures payées, soit une baisse de quatre points par rapport à mars. Enfin, plus du tiers (34 %) des Canadiens croient que leur capacité d’épargner pour la retraite ou pour l’éducation a légèrement augmenté depuis trois mois (en baisse de cinq points par rapport au dernier trimestre).

La peur des taux d’intérêt élevés Les deux tiers des répondants se disent tout de même préoccupés par la hausse des taux d’intérêt. Un peu plus 80 % prévoient une augmentation des taux au cours des dix prochains mois, une augmentation de 15 points de pourcentage depuis mars.

Soulignons que dans l’ensemble, l’indice mensuel RBC de juin est demeuré inchangé par rapport au dernier trimestre, s’établissant à 108 points.

Finances personnelles : optimisme en baisse À l’échelle du pays, la proportion des Canadiens qui croit que leur situation financière personnelle s’améliorera au cours du prochain trimestre a diminué pour atteindre 27 % en juin (par rapport à 33 % en mars).

Quarante-deux pour cent (42 %) des Canadiens prévoient que leur situation financière personnelle s’améliorera au cours de la prochaine année, mais c’est tout de même une légère baisse par rapport à la mesure précédente (44 %).

L’indice RBC des perspectives de consommation au Canada L’indice mensuel RBC des perspectives de consommation au Canada, dont les données sont comparées aux données de novembre 2009, est réalisé en ligne (comité national en ligne d’Ipsos Reid) auprès de 3 229 Canadiens. Les données ont été recueillies entre le 1er et le 8 juin 2010. Un échantillon aléatoire non pondéré de cette taille avec un taux de réponse de 100 % aurait une marge d’erreur de +/- 1,7 %, 19 fois sur 20, par rapport au résultat que l’on aurait obtenu si l’ensemble de la population adulte canadienne avait été consulté.

Sophie Stival