Pas de crypto sans impôt

Par La rédaction | 25 février 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Chaque transaction de cryptomonnaie a un impact fiscal. Les investisseurs sont prévenus… ou devraient l’être.

Les cryptomonnaies ont gagné en popularité au cours des dernières années. Mais on ne peut pas dire que la fiscalité qui s’applique aux transactions soit aussi populaire.

Pourtant, les investisseurs en cryptomonnaies devraient être conscients que chaque transaction a des conséquences fiscales, rappelle Radio-Canada.

Au moment où 5 % de la population canadienne utilise le bitcoin, il est probable qu’un grand nombre ne connaisse pas les implications fiscales de cet usage. Ces utilisateurs peuvent croire que les cryptomonnaies ne sont qu’une monnaie parmi d’autres. Mais c’est une erreur : les monnaies virtuelles sont considérées comme des biens par les autorités fiscales. Toute transaction doit donc être documentée, de manière à veiller à l’imposition des profits réalisés.

Des particuliers disposent de plusieurs portefeuilles et de différents cryptoactifs. L’importance de leur activité pourrait même les placer dans une situation de revenus d’entreprise.

Certains investisseurs ont commencé à prendre conscience de l’ampleur de la tâche. Des firmes comptables assistent à une explosion de demandes de la part de tels investisseurs, qui doivent comptabiliser la plus-value ou la perte constatée lors de chaque transaction. Certains cabinets comptables se sont même spécialisés dans le traitement des cryptomonnaies.

C’est que le fisc ne laisse pas dans l’ombre ce phénomène. L’Agence du revenu du Canada (ARC) dispose d’un outil lui permettant de détecter les contribuables canadiens actifs dans le domaine des cryptomonnaies, pointe Radio-Canada. Et elle a six ans pour retrouver les citoyens qui auraient manqué à leur devoir de déclaration.