Gestionnaires en direct – Capitaux recherchés pour les nouvelles infrastructures

15 octobre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Placements à long terme par excellence, les infrastructures traversent une période de transition marquée par l’optimisme, estime Nick Langley, gestionnaire de portefeuille et directeur des investissements pour RARE infrastructure à Sydney (Australie).

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« Les infrastructures et les services d’utilité publique étaient surtout intéressants pour leur potentiel de revenu, mais il est temps de miser davantage sur leur croissance en termes de valeur », juge Nick Langley.

Tout d’abord, ces actifs vont profiter de la croissance à venir aux États-Unis et en Europe, qu’il s’agisse des titres liés aux aéroports, aux ports maritimes ou aux routes à péage, selon l’expert. Mais selon lui, il faut aussi miser sur les pays en développement, où les infrastuctures font l’objet de nouveaux investissements plutôt que de frais d’entretien d’actifs déjà en place.

« La Banque Mondiale a établi en 2006 que les infrastructures représentaient environ [mille milliards de dollars] à travers la planète. Un quart de cela appartient aux gouvernements, un autre quart à des entreprises privées. Le reste est coté en Bourse. Là-dedans, il faut miser sur les titres situés dans des pays émergents, car on estime à plus de vingt [mille milliards de dollars] les investissements qui seront faits dans de nouvelles infrastructures dans les deux prochaines décennies. Les gouvernements ne peuvent avancer tout cet argent, donc beaucoup de capital sera levé dans les marchés d’actions et d’obligations. »

Qui dit recherche de capital, dit besoin de confiance du côté des investisseurs, rappelle Nick Langley.

« Les investisseurs recherchent des environnements où la réglementation est stable, et où les contrats de concession pour les actifs comme les routes à péage peuvent résister à des poursuites en Cour. Dans des pays comme le Brésil et le Mexique, ce type de contrats ont résisté en Cour contre des litiges initiés par les gouvernements, ce qui les rend d’autant plus intéressants pour les investisseurs. »