Gestionnaires en direct – Cet automne, attendez-vous à des questions sur les FPI

Par La rédaction | 7 juin 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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À l’automne, le système de classification international GICS accueillera un onzième secteur consacré à l’immobilier, qui jusqu’ici était inclus dans les services financiers. Cela va pousser les investisseurs à s’intéresser davantage aux fonds de placement immobilier (FPI), prévoit Chip McKinley, gestionnaire de portefeuille chez Cohen & Steers à New York.

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« La création d’un nouveau secteur du GICS ne va provoquer de bouleversements en termes de prix, de volatilité ou de performance des FPI. Mais elle va exposer davantage d’investisseurs du grand public à ce type de placement », croit Chip McKinley.

Jusqu’à maintenant, les FPI étaient cachés dans les portefeuilles d’actions parmi les titres de services financiers en tous genres, si bien qu’il était difficile pour l’investisseur moyen de connaître sa pondération en immobilier. Quand celui-ci aura son propre secteur à part entière, les choses vont changer, pense l’expert.

« Les conseillers doivent s’attendre à être questionnés par leurs clients et à leur expliquer pourquoi ils sont sous-pondérés en immobilier. Cela va générer une attention soutenue sur le secteur, et il faut s’attendre à une certaine migration de capitaux visant à réduire ou éliminer la sous-pondération », pense Chip McKinley.

Cette prédiction ne se réalisera peut-être pas du jour au lendemain, mais elle est soutenue par une sous-pondération de l’immobilier de plus de 100 milliards USD dans les portefeuilles des investisseurs.

« Cela ne veut pas dire que 100 milliards vont être investis dans les FPI demain, mais cela donne une bonne idée [de l’écart entre leur poids dans l’économie et leur popularité] », poursuit l’expert.

Autre avantage d’un secteur propre aux FPI, selon lui : ces titres ne seront plus inclus dans les fonds négociés en Bourse (FNB) du secteur financier, ce qui pourrait réduire la corrélation entre FPI et titres financiers, donc la volatilité, et donc le risque.

La rédaction