Gestionnaires en direct – Des valeurs sûres, vraiment?

Par La rédaction | 5 mai 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Certaines catégories préférées des investisseurs canadiens ont perdu de leur lustre avec la chute des prix du pétrole, et les nouvelles occasions ne sont pas forcément où on le croit, note Colum McKinley, vice-président, actions canadiennes à Gestion d’actifs CIBC.

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Cela commence avec les banques. « Alors que le niveau d’endettement augmente dans l’économie canadienne, nous nous questionnons sur l’effet que cela aura sur les institutions financières », dit Colum McKinley.

« La baisse des prix de l’énergie ralentit la croissance dans l’Ouest canadien, et on assiste à de nombreuses mises à pied. Cela va affecter la croissance des prêts bancaires », note l’expert.

Selon lui, on devrait voir les banques augmenter leurs provisions pour les pertes sur prêts, qui sont actuellement basses. Mais d’un autre côté, ces institutions continuent de performer dans les secteurs de la gestion de patrimoine et des marchés de capitaux.

« Cependant, l’économie du pays parvient à s’équilibrer, car les provinces industrielles comme l’Ontario et le Québec profitent de la faiblesse du dollar et de la force de l’économie américaine, où elles écoulent leurs marchandises. Les pertes de l’Ouest canadien sont compensées par la croissance ailleurs au pays », observe Colum McKinley.

Dernièrement, les investisseurs se sont intéressés aux biens de consommation courante, qui sont notoirement défensifs dans les marchés baissiers et représentent donc un bon refuge pour préserver le capital. Mais il est peut-être déjà trop tard pour en profiter, pense M. McKinley.

« Nous recherchons avant tout la valeur; cela implique d’investir dans les titres pendant qu’ils sont délaissés par le marché, et d’éviter ceux qui sont populaires. C’est le cas des biens de consommation courante; ils ne présentent pas de belles occasions à leurs prix actuels. »

La rédaction