Gestionnaires en direct – La force de la faiblesse (EN FRANÇAIS)

8 avril 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Tant mieux si le dollar canadien est faible, car cela permet un rééquilibrage nécessaire de l’économie, argue Luc de la Durantaye, directeur gestionnaire, répartition de l’actif et gestion des devises chez Gestion d’actifs CIBC.

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« Je trouve intéressants les récents propos du gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz. Quand il parle du [rééquilibrage] nécessaire de l’économie canadienne, cela veut dire qu’il faut compenser le ralentissement de la consommation des ménages. »

Et c’est aux entreprises qu’incombera ce rôle, pense Luc de la Durantaye.

« L’investissement massif qui a été fait dans l’immobilier ces dernières années ne contribue pas autant à la croissance économique que l’investissement des entreprises, qui génère de la productivité et de l’emploi. C’est pourquoi la Banque du Canada veut favoriser l’investissement et les exportations des sociétés. »

Résultat : on ne touchera pas aux taux d’intérêt et on s’efforcera de maintenir le dollar à un bas niveau pour encore longtemps.

« Ce que le marché pressent de leur part, c’est qu’ils n’ont pas d’intérêt à hausser les taux. Ils divergent en cela de la Fed, qui commence tranquillement à hausser le ton. Cela rend nos exportateurs plus compétitifs et alimente nos exportations », dit M. de la Durantaye.

« Pour vraiment rééquilibrer l’économie, le dollar devra rester bas. Une chute de six mois n’est pas suffisante pour créer un tel effet. »