Gestionnaires en direct – L’art d’analyser une entreprise sous tous les angles

Par La rédaction | 26 janvier 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
2 minutes de lecture

L’avantage d’une équipe mixte de gestionnaires de portefeuilles d’actions et d’obligations, c’est l’échange de connaissances selon différents points de vue, explique Nicholas Leach, vice-président à CIBC Gestion d’actifs.

« Nous sommes souvent impliqués dans les mêmes entreprises, et nous partageons les mêmes préoccupations macro-économiques, alors nous échangeons quotidiennement nos perspectives », dit Nicholas Leach.

L’expert donne pour exemple une entreprise qui déciderait d’accroître son endettement pour effectuer une acquisition ou pour faire un versement spécial de dividendes. Ce geste serait bon pour la valeur de ses actions, mais pas pour le prix de ses obligations.

« En tant que détenteurs d’obligations, nous connaissons bien l’acte de fiducie et les engagements qui limitent la capacité de l’entreprise à prendre ce genre d’initiative. Voilà un cas où nous pourrions donner de précieuses informations à nos collaborateurs qui gèrent des portefeuilles d’actions », explique Nicholas Leach.

« De plus, en raison de la plus forte concentration d’émetteurs sur les marchés d’actions canadiens, les gestionnaires de portefeuilles d’actions sont très au courant des titres de qualité. Si par exemple notre analyste établit un prix-cible pour Valeant, nous pouvons voir cela comme un coussin, car nos réclamations obligataires sont prioritaires sur les paiements de liquidités de l’action », poursuit M. Leach.

« Il est aussi important d’avoir une bonne équipe de recherche. Si on veut mieux comprendre la qualité du crédit d’une entreprise du secteur pétrolier, alors il faut bien comprendre la qualité de ses actifs, qui est différente selon l’endroit où se trouvent ses opérations. C’est le genre d’expertise que nous apporte notre équipe de recherche, en parfaite complémentarité avec les gestionnaires de portefeuilles d’actions et ceux des portefeuilles d’obligations. »

La rédaction