Gestionnaires en direct – Les obligations vont bien, merci

27 mars 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Prédiction majeure de l’an dernier, la « grande rotation » des obligations vers les actions n’a pas été si marquée qu’on le pense, observe Patrick O’Toole, vice-président, titres à revenu fixe mondiaux chez Gestion globale d’actifs CIBC.

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« L’expression était accrocheuse, mais elle s’est avérée creuse. Dans la première partie de 2013, beaucoup de capitaux se sont déplacés vers les actions, mais ils provenaient avant tout des réserves de liquidités. »

Vrai, une petite « rotation » a été observée au cours du deuxième semestre, après que la Fed eut provoqué l’inquiétude des investisseurs en évoquant le retrait de son programme d’achat d’obligations (appelé aussi « apaisement quantitatif »).

« Le marché obligataire a eu une réaction démesurée et, à ce moment, on a vu des gens fuir vers les actions. Mais on a aussi vu beaucoup d’investisseurs déplacer leur capital vers des fonds obligataires équilibrés », dit Patrick O’Toole.

Quels que soient les mouvements à court terme, la démographie et la conjoncture économique assurent un bel avenir aux obligations, rappelle-t-il.

« Peu à peu, les investisseurs vieillissent et ont besoin de liquidités; les titres à revenu fixe sont donc attrayants pour eux. Et les banques centrales ne devraient pas augmenter leurs taux d’intérêt cette année, car elles veulent soutenir la croissance économique qui est encore lente. Déjà, on voit des investisseurs majeurs comme les fonds de pension revenir vers les obligations qu’ils boudaient depuis la récession. »