Immobilier : les mauvaises créances en baisse

Par La rédaction | 8 mai 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Le nombre de préavis d’exercice (préavis de saisie) et de délaissements sur les propriétés ont nettement baissé au Québec en avril par rapport à l’an dernier, selon les données publiées par JLR.

Quelque 568 préavis d’exercice ont ainsi été émis, soit 28% de moins qu’à la même période en 2016. Au cours des 12 derniers mois, ce nombre a fléchi de 10 % pour atteindre 8 498 actes publiés au Registre foncier entre mai 2016 et avril 2017.

De même, seuls 179 délaissements ont été compilés en avril 2017, ce qui représente 25 % de moins qu’à la même période l’année dernière.

Cette baisse importante doit être nuancée, car Pâques a eu lieu en avril cette année, alors que la fête était en mars l’an dernier, souligne JLR. Ainsi, le nombre de jours ouvrables a été plus faible qu’en avril 2016, ce qui peut expliquer une partie du phénomène, sans parler de la reprise du marché immobilier et de la bonne tenue de l’emploi. Il s’agit d’« un recul marqué qui fait suite à plusieurs autres », note JLR.

PLUS DE DÉLAISSEMENTS SUR 12 MOIS

Malgré les résultats encourageants des derniers mois, le nombre de délaissements a quand même crû sur 12 mois (+6 %), principalement à cause des hausses marquées de l’été dernier.

Toujours en avril, 140 avis de vente sous contrôle de justice ont été émis dans l’ensemble du Québec. Ce total est légèrement inférieur à celui enregistré l’année dernière, ce qui pourrait également s’expliquer par le nombre de jours ouvrables plus faible.

UN MARCHÉ DE LA VENTE ACTIF

Deux raisons principales peuvent expliquer la tendance baissière observée depuis quelques mois, indique JLR. D’une part, l’emploi se porte bien dans la province. En mars dernier, le taux de chômage était de 6,4 %, ce qui représente une baisse de 1 % comparativement à l’an dernier. D’autre part, le marché de la vente de propriétés est actif. Ainsi, malgré les derniers resserrements hypothécaires, le nombre de maisons ou appartements vendus demeure en croissance. Une personne qui se retrouve incapable de payer son hypothèque peut donc se départir de sa demeure plus facilement.

À noter que des baisses du nombre de préavis d’exercice et de délaissements ont été observées sur 12 mois à Montréal, en Outaouais, à Laval et en Montérégie. En revanche, ces deux types de mauvaises créances ont grimpé dans le Bas-Saint-Laurent et sur la Côte-Nord.

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