Actions américaines : c’est le temps d’être vorace

Par Ronald McKenzie | 1 février 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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The stars and stripes with dollar bills of the USA

Le marché boursier américain est actuellement « déconnecté » de la réalité économique qui est beaucoup plus favorable que ce qu’on en dit. Cela devrait inciter les investisseurs à demeurer à l’affût d’occasions de placements attrayantes.

Voilà le message éminemment positif qu’a lancé Burt White, chef des investissements à la firme LPL Financial, lors d’une conférence prononcée mardi dernier à New York, et dont les propos ont été rapportés par Advisor.ca.

Burt White a indiqué à son auditoire que le degré de déconnexion est le plus élevé depuis l’avènement de l’économie de marché moderne. Même au sortir de la récession de 2009, l’écart entre la perception des investisseurs et la réalité économique n’était pas aussi prononcé qu’il l’est aujourd’hui.

Il prend pour exemple la confiance des consommateurs. À la fin de 2011, dit Burt White, cet indicateur se situait à un creux plus profond que celui qu’on a enregistré durant les pires journées de la crise financière de 2008. À cette époque, le PIB américain reculait à un rythme annualisé de 8 % et 600 000 travailleurs perdaient leur emploi chaque semaine.

Au contraire, à la fin de 2011, le PIB progressait de 2,5 % et on a assisté à la création de 120 000 emplois. Les entreprises ont affiché des profits records. Pourtant, le niveau de confiance des consommateurs oscillait comme si l’économie régressait de 10 % par année. Cela donne lieu à des paradoxes. Par exemple, les consommateurs se disent inquiets des perspectives économiques, mais, en même temps, ils continuent à dépenser comme s’ils étaient tout à fait sereins, constate Burt White.

Cette déconnexion des marchés par rapport à la réalité économique est de bon augure pour les investisseurs astucieux, car elle crée l’occasion « d’acheter à rabais des actions d’entreprises qui disposent d’importantes réserves de liquidités ». Pour Burt White, le moment est propice de se procurer ces actifs qui pourraient générer, selon lui, un rendement annuel de 9,5 % au cours des 10 prochaines années.

« Le sentiment de crainte n’a jamais été aussi fort qu’aujourd’hui. Je vous le dis, c’est le temps d’être vorace », a-t-il martelé.

Ronald McKenzie