Aider, c’est (se) sacrifier

24 août 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : tomertu / 123rf

La grande majorité des personnes qui contribuent financièrement aux soins d’un proche en raison de son âge avancé ou d’une maladie doivent diminuer leurs dépenses, ou même puiser dans leur épargne.

Aider financièrement un proche n’est pas sans conséquences sur la santé financière des aidants.

La majorité (76%) des Canadiens qui offrent un tel soutien financier reconnaissent qu’ils font un sacrifice, indique un sondage de la banque CIBC. L’étude révèle que ces aidants déboursent en moyenne 430$ par mois pour secourir un proche.

La majorité d’entre eux (59 %) doit ainsi réduire ses dépenses. Et ils sont 41 % à piger dans leur épargne personnelle pour pouvoir soutenir financièrement leur proche. Le même pourcentage (41 %) reconnaît avoir diminué son épargne pour ce même objectif.

CRÉDITS D’IMPÔT IGNORÉS

Ces sacrifices n’entament pas la détermination des aidants. Ils sont 53% à dire qu’ils le feraient même si cela devait mettre en péril leur propre avenir financier, pointe le sondage.

Or, bon nombre d’aidants pourraient voir leurs efforts compensés par un allègement fiscal. Douze pourcent des aidants disent avoir déjà utilisé les crédits d’impôt qui permettent d’alléger leur fardeau financier. Et ils sont 43 % à ignorer l’existence de ces crédits d’impôt.

SACRIFICE ET QUERELLES

L’impact financier se double même de difficultés familiales. En effet, seule la moitié des fratries partagent les efforts financiers en faveur d’un parent âgé, ce qui peut contribuer à susciter des querelles de famille.

Un Canadien sur trois donne un soutien financier à un proche, ou prévoit en donner au cours des cinq années à venir.