Amalgames : un mea culpa

Par La rédaction | 26 juin 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : 123RF

Le journaliste Daniel Germain a écrit un mea culpa pour s’excuser et expliquer un de ses récents billets qui a déchaîné la colère des conseillers.

Pour répondre aux professionnels de la finance qui lui reprochaient de généraliser de mauvaises pratiques à l’ensemble des conseillers en sécurité financière, le journaliste du journal Les Affaires a tenu à apporter certains rectificatifs à son billet de blogue critiqué.

« J’ai sans doute aussi poussé trop le bouchon dans ma chronique sur l’assurance en laissant planer l’idée que tous les conseillers en sécurité financière étaient vilains. Ce n’est évidemment pas le cas », affirme M. Germain.

Le chroniqueur ajoute plus tard : « Certains lecteurs sont aussi sortis de cette chronique avec la conviction que l’assurance vie permanente était à éviter, peu importe la situation, ce qu’il faut corriger ».

TROP PEU DE PROFONDEUR?

En lisant ce mea culpa, le conseiller en sécurité financière François Faucher a été quelque peu déçu. Selon lui, Daniel Germain n’a pas seulement poussé le bouchon un peu trop loin dans sa critique, il a plutôt jeté la bouteille par terre.

Le conseiller avoue qu’il aurait aimé que le journaliste aille davantage dans les détails. Il comprend que celui-ci exprime une frustration face à certains comportements, mais selon lui, son premier billet était trop général. « [Dans son nouveau billet], je m’attendais à ce qu’il dise : « voici quelques éléments supplémentaires que j’aurais dû inclure dans mon ancienne chronique qui auraient aidé à comprendre ma frustration » ».

DES EXCUSES, MAIS…

Si M. Germain finit par avouer avoir été un peu rude dans sa critique, il émet également encore certaines objections. Il montre par exemple encore une fois son scepticisme par rapport à l’utilité de l’assurance vie permanente. Même s’il admet que ce produit n’est pas contre-indiqué dans tous les cas, il estime que « c’est rare » qu’il s’agisse du produit approprié.

Enfin, le journaliste en rajoute une couche en s’attardant sur une critique d’un autre professionnel qui avait qualifié sa chronique de « lazy ». Il lui renvoie la balle en affirmant que « le choix de ce mot [lui] a semblé audacieux de la part de quelqu’un qui depuis des années nourrit surtout son auditoire de barbe à papa ».

Le billet de M. Germain conclut finalement sur une note douce-amère. Il présente cette fois des excuses concrètes aux « bons conseillers » en affirmant que ces derniers se reconnaîtront, mais met en garde ses lecteurs contre les conseillers qui ne se reconnaîtraient pas.

La rédaction