Au tour d’HSBC de se lancer dans les robots-conseillers

Par La rédaction | 9 octobre 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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HSBC lance une plateforme d’investissement numérique à bas tarif au Canada, dont le placement initial minimal est fixé à 500 dollars. 

Il s’agit de la quatrième banque canadienne à proposer une plateforme du genre après BMO (Portefeuille futé), Banque Royale (RBC InvestEase) et TD Canada, dont le service sera disponible à la fin 2019.

La plateforme fonctionnera de manière similaire à celles d’autres robots-conseillers. Les investisseurs devront d’abord répondre à un questionnaire afin d’établir leur profil d’investisseur, puis recevront une recommandation de placement adaptée. Ils pourront à tout moment discuter avec un humain, en ligne ou par téléphone. 

« Nous avons conçu HSBC Horizon Patrimoine pour les clients qui cherchent une manière conviviale de commencer à investir dans leur avenir du confort de leur maison, tout en étant rassurés par le fait que les recommandations sont passées en revue par des professionnels qualifiés, explique Larry Tomei, vice-président à la direction et responsable en chef des services bancaires de détail et de gestion de patrimoine de la Banque HSBC Canada, par voie de communiqué. Investir en ligne ne signifie pas que vous devez le faire seul. »

DES FONDS DE FONDS

Les robots-conseillers offrent typiquement d’investir dans des portefeuilles composés de FNB à bas prix. HSBC Horizon Patrimoine propose un portefeuille de « fonds de fonds », qui consiste en un fonds commun détenant des FNB de tierce partie et des fonds HSBC du marché monétaire.

HSBC Horizon Patrimoine sera enregistré à l’Association canadienne des courtiers de fonds mutuels (MFDA), puisque ces produits seront proposés sous la forme de fonds communs de placement, une approche différente des autres robots-conseillers. 

Il y aura cinq portefeuilles diversifiés, correspondant à divers profils de risque et d’objectifs financiers. Les ratios de frais de gestion iront de 0,90 % à 1 %. 

Le Fonds conservateur HSBC Horizon Patrimoine vise à offrir une protection du capital, assortie d’un revenu en intérêts et d’un certain potentiel de croissance faible à moyenne du capital à long terme, en investissant surtout dans un portefeuille diversifié de fonds communs de placement ou de fonds négociés en Bourse répartis entre plusieurs catégories d’actif.

Le Fonds conservateur modéré HSBC Horizon Patrimoine vise à offrir une protection modérée du capital, assortie d’un revenu en intérêts et d’un potentiel de croissance moyenne du capital à long terme, en investissant surtout dans un portefeuille diversifié d’autres fonds communs de placement ou de fonds négociés en Bourse répartis entre plusieurs catégories d’actif.

Le Fonds équilibré HSBC Horizon Patrimoine vise à offrir un équilibre entre le revenu et le potentiel de croissance du capital à long terme, en investissant surtout dans un portefeuille diversifié d’autres fonds communs de placement ou de fonds négociés en Bourse répartis entre plusieurs catégories d’actif. 

Le Fonds de croissance HSBC Horizon Patrimoine vise à offrir un potentiel de croissance du capital à long terme, assorti d’un revenu faible à moyen, en investissant surtout dans un portefeuille diversifié d’autres fonds communs de placement ou de fonds négociés en Bourse répartis entre plusieurs catégories d’actif.

Le Fonds de croissance dynamique HSBC Horizon Patrimoine vise à offrir un potentiel de croissance du capital à long terme, en investissant surtout dans un portefeuille diversifié d’autres fonds communs de placement ou de fonds négociés en Bourse répartis entre plusieurs catégories d’actif.

« Comme nous offrons à nos clients de plus en plus de solutions numériques pour leurs services bancaires, il est de notre responsabilité d’aussi leur offrir plus d’options du côté des solutions de gestion de patrimoine et d’investissements », a soutenu Marc Cevey, chef de la direction HSBc Global Asset Management, dans un article du Globe and Mail.

Les banques canadiennes semblent bien décidées à ne pas laisser un pouce de terrain aux robots-conseillers. Une lutte à finir ou des offres complémentaires? À suivre…

La rédaction