Bons rendements pour les régimes PD

Par La rédaction | 7 février 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Les régimes de retraite à prestations déterminées (PD) canadiens ont enregistré des rendements médians de 4,5 % au quatrième trimestre (T4) de 2021, portant ainsi leur rendement annuel à 8,9 % en 2021, d’après les chiffres provenant de l’univers des régimes de retraite de RBC Services aux investisseurs et de trésorerie. Bien que légèrement inférieur à celui de 2020 qui était de 9,2 %, le rendement annuel reste très bon.

« Malgré le regain de volatilité suscité par les préoccupations concernant le variant Omicron et les tensions inflationnistes croissantes, les régimes de retraite canadiens ont grandement bénéficié de leurs positions en actions », a commenté Niki Zaphiratos, première directrice générale, Propriétaires d’actifs, Couverture clientèle – Canada, RBC Services aux investisseurs et de trésorerie.

Les actions canadiennes ont fait mieux que leurs homologues mondiales avec un rendement de 6,5 % au T4 de 2021, contre 5,3 % pour les actions étrangères, portant leur rendement annuel à 27,0 % et 17,1 % pour les actions étrangères. L’indice composé TSX a obtenu le même rendement au T4 de 2021, mais son rendement annuel est légèrement inférieur (25,1 %).

L’indice MSCI Monde a enregistré un rendement de 7,5 % au T4 de 2021, mais de 20,8 % pour l’année entière.

Les actifs à revenu fixe canadiens ont gagné 2,7 % au T4, mais ont perdu 1,9 % sur l’ensemble de l’année. L’indice des obligations universelles FTSE Canada a progressé de 1,5 % pendant le trimestre et de 2,5 % pendant l’année. Les obligations à long terme ont surpassé leurs homologues à court terme, avec des rendements annuels de respectivement -4,5 % et -0,9 %.

Niki Zaphiratos note que la situation pourrait être plus complexe en 2022. Les nouveaux variants de la COVID-19, la crise entre la Russie et l’Ukraine et les hausses imminentes des taux d’intérêt, découlant des pénuries mondiales de main-d’œuvre et des tensions inflationnistes qu’elles provoquent, accroissent le potentiel de volatilité. Les promoteurs de régime devront composer avec un nombre considérable de facteurs de risque en 2022. »