Bourses : pas de reculs significatifs à l’horizon, dit RBC

Par Ronald McKenzie | 26 novembre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

La hausse de 26,5 % de l’indice américain S&P 500 est certes spectaculaire, mais elle n’est pas exceptionnelle, dit Jonathan Golub. Par conséquent, les investisseurs ne devraient pas craindre les reculs significatifs.

Dans une note à ses clients, le stratège des actions américaines de RBC Marchés des capitaux fait remarquer que le rendement des Bourses aux États-Unis en 2013 se classe au 8e rang des meilleures performances enregistrées depuis la Deuxième Guerre mondiale.

Le marché américain serait-il mûr pour une consolidation, voire une contraction? Rien n’est moins sûr. Jonathan Golub signale que, dans les 12 mois qui suivent les poussées étincelantes, la moyenne des gains se chiffre à 13,9 %. « Le véritable facteur qui fait baisser les cours, ce sont les récessions », note-t-il. Or, les probabilités que les États-Unis entrent en récession sont inférieures à la moyenne.

Par ailleurs, Jonathan Golub indique que :

* Depuis 1965, la moyenne du ratio cours/bénéfices anticipé du S&P 500 se chiffre à 14,1. À 15, le ratio actuel se situe très près de la norme.

* Les actions américaines sont sous-évaluées par rapport aux coûts du crédit, qui fixent la moyenne du ratio cours/bénéfices anticipés à 18,5.

* Seulement une poignée d’entreprises se négocient présentement à des multiples extrêmes.

Malgré l’année de rêve qui s’achève, le marché américain a encore de la place pour croître.

Ronald McKenzie