Comment faire fructifier 1000 $ ?

Par La rédaction | 5 août 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Brian Goff / 123rf

Vos clients qui souhaitent commencer à épargner n’ont souvent pas de gros montants à investir. Mais parce qu’il faut un début à tout, le Globe and Mail propose une solution pour les jeunes professionnels qui voudraient faire fructifier la somme symbolique de 1000 $.

Malgré le montant minime que représentent 1000 $ dans le monde de l’investissement, vos jeunes clients ont un avantage de taille de leur côté : le temps.

En plaçant cette somme dans un CELI à long terme, ils disposent non seulement du facteur temps, mais ils bénéficient de facto d’une plus grande tolérance au risque en plus du potentiel pour des gains substantiels qui est plus élevé, souligne le quotidien.

Et si leurs options de placements sont plutôt limitées vu la somme investie, celles-ci ont le mérite d’être claires.

Les experts consultés par le Globe sont unanimes : vos clients concernés ont intérêt à tout miser sur les actions mondiales via un fonds qui requiert des frais de gestion le plus bas possible. Une fois le 1000 $ investi, conseillez-leur de ne plus y toucher!

POUR QUELLES RAISONS?

Toujours selon les conseillers interrogés par le journal, le marché des actions mondiales a le mérite d’offrir la meilleure diversification pour un portefeuille de 1000 $. Au fil du temps, vos clients doivent aussi garder un œil sur les frais de gestion, surtout au fur à mesure que le capital de départ grossit.

Avec un si petit investissement, il faut absolument que chaque dollar disponible soit bel et bien investi dans le portefeuille plutôt que d’être grugé par les frais, souligne le planificateur financier Jason Heath, d’Objective Financial Partners, en Ontario.

De plus, avec 1000 $, il faut bien faire comprendre à vos clients qu’ils n’ont pas intérêt à jouer avec leur investissement. Les placements passifs ont de toute façon prouvé qu’ils performaient mieux à long terme, ajoute le président de Stronach Financial Group Daniel Stronach. « Je dis toujours aux jeunes professionnels “n’essayez rien de trop osé”. En tant qu’investisseurs, il y a très peu de chances qu’ils soient meilleurs qu’un gestionnaire de fonds, alors laissez-les faire leur travail », ajoute M. Stronach en entrevue au Globe.

La rédaction