Comment les parents utiliseront-ils l’ACE?

Par La rédaction | 21 juillet 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Portrait of family keeping their hands one another at home

Quelque 70 % des ménages canadiens qui reçoivent depuis hier la nouvelle Allocation canadienne pour enfants (ACE) estiment que cela les aidera à épargner, selon un sondage publié mardi par La Première fondation du savoir.

Au total, 37 % des parents interrogés répondent que la majeure partie de la prestation leur servira à couvrir des dépenses quotidiennes, tandis que 22 % indiquent qu’ils la réserveront pour les études postsecondaires de leur enfant.

Enfin, 16 % l’utiliseront pour assumer des frais de garde, 14 % pour faire des activités supplémentaires, 5 % pour passer des vacances en famille et 6 % à d’autres fins.

L’IMPORTANCE DES DIPLÔMES

D’après cette enquête d’opinion, près de trois parents sur 10 (29 %) jugent que la principale raison pour laquelle il importe d’investir dans les études postsecondaires est que les diplômes répondent à une exigence de base du marché du travail actuel.

D’autres croient plutôt que le fait de mettre de l’argent de côté en vue de financer les études de leur enfant l’aidera à acquérir davantage de compétences pratiques (23 %) ou analytiques (18 %). Enfin, 16 % des répondants pensent que cela lui permettra d’avoir un meilleur épanouissement personnel.

« Ces résultats sont très encourageants. En tant que père, je connais le prix de l’éducation d’un enfant, et combien il peut être difficile pour les parents de mettre de l’argent de côté pour les études. La meilleure chose à faire est de faire face aux dépenses quotidiennes, et de penser aussi aux études postsecondaires », commente Bruce Sellery, spécialiste en finances personnelles.

« UN COUP DE POUCE À L’ÉPARGNE »

« L’éducation postsecondaire est essentielle. Nous vivons dans un monde où les jeunes à la recherche d’emploi qui n’ont pas fait d’études ont un sérieux désavantage. Or non seulement l’ACE est de l’argent libre d’impôt, mais en plus les familles peuvent donner un coup de pouce à leur épargne en cotisant à un REEE », souligne pour sa part George Hopkinson, président et chef de la direction de La Première financière du savoir, une société sans but lucratif dont la mission est de promouvoir les régimes enregistrés d’épargne-études (REEE).

Le sondage a été mené en ligne par Ipsos entre le 30 juin et le 6 juillet auprès de 1 001 parents canadiens ayant des enfants. Ses résultats ont été pondérés par rapport à la démographie afin que la composition de l’échantillon reflète celle de la population adulte selon les données du recensement. Sa précision est de plus ou moins 3,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20.

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