De plus en plus de femmes aux postes de direction

Le nombre de femmes siégeant au conseil d’administration et à la haute direction a légèrement progressé dans l’ensemble des grandes firmes du secteur financier, indiquent les autorités en valeurs mobilières de plusieurs provinces et territoires.

Dans un communiqué publié hier, les autorités du Manitoba, du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, du Nunavut, de l’Ontario, du Québec, de la Saskatchewan, de Terre-Neuve-et-Labrador, des Territoires du Nord-Ouest et du Yukon précisent que leur examen a révélé que cette progression était générale, même si les grands émetteurs demeurent en tête.

L’enquête qu’elles ont menée, deuxième du genre concernant la présence féminine à des postes de direction dans le monde de la finance, a été réalisée pour répondre aux obligations réglementaires auxquelles elles sont assujetties, précisent les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM).

« ACCROÎTRE LA TRANSPARENCE POUR LES INVESTISSEURS »

« Ces obligations d’information ont été adoptées afin d’accroître la transparence et de fournir aux investisseurs des renseignements supplémentaires utiles pour prendre des décisions d’investissement et exercer leur droit de vote », explique Louis Morisset, président des ACVM et président-directeur général de l’Autorité des marchés financiers.

Ce travail a notamment permis de constater que, chez les 215 émetteurs dont la capitalisation boursière excède un milliard de dollars, 18 % des postes sont actuellement occupés par des femmes, contre 16 % l’an dernier. Par ailleurs, chez les 42 émetteurs les plus importants (ayant plus de 10 milliards de capitalisation boursière), ces proportions atteignent 23 % et 21 %, respectivement.

Parmi les quelque 677 firmes répertoriées dans le cadre de l’enquête, 55 % comptent au moins une femme au sein de leur conseil (+6 % par rapport à 2015), tandis que 66 d’entre elles (soit 10 % du total) en comptent au moins trois, comparativement à 56 l’an dernier.

POLITIQUE EN MATIÈRE DE PRÉSENCE FÉMININE

Enfin, l’examen effectué par les autorités en valeurs mobilières révèle que les compagnies ayant une politique en matière de présence féminine au conseil obtiennent une représentation de 18 % en moyenne, soit un score nettement supérieur à celui des sociétés qui en sont dépourvues (10 %).

De même, les émetteurs qui se sont fixé un objectif dans ce domaine ont une proportion moyenne de 25 % de femmes à des postes de haute direction, comparativement à 10 % chez ceux qui n’en possèdent pas.

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