Des FinTech canadiennes dans les 100 leaders mondiaux

Par La rédaction | 31 octobre 2016 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Six entreprises canadiennes se retrouvent au troisième classement mondial des 100 FinTech les plus innovantes du monde, réalisé par KPMG et H2 Ventures.

Le classement se partage entre les 50 FinTech les mieux établies, et 50 FinTech émergentes. La torontoise League (par ailleurs enregistrée au Delaware), fondée en 2014, fait son entrée au classement en 36e position. Elle se spécialise dans les alternatives numériques à l’assurance santé traditionnelle. Elle aide les employeurs à offrir à leurs employés des comptes de dépenses en santé, des comptes de bien-être et des plans d’assurance collective, des services tous rendus par une application mobile.

En 42e position, on retrouve SecureKey, une firme de services d’identification et d’authentification destinés aux entreprises qui ont des sites web ou d’autres plateformes transactionnelles en ligne. Elle se classait au 21e rang du palmarès précédent.

DES FINTECH EN ÉMERGENCE

La présence canadienne est plus forte du côté des technologies financières émergentes, avec quatre entreprises sur cinquante. La startup Grow offre des solutions numériques aux institutions financières et aux consommateurs. North Side développe des logiciels permettant de soutenir un dialogue en anglais entre une personne et un ordinateur, et y intègre des technologies d’image 3D. Son logiciel VerbalAccess agit comme un banquier personnalisé, lequel comprend le contexte financier de l’usager.

La mission d’Overbond est plutôt de mettre en lien, sur une plateforme numérique sécuritaire et transparente, les émetteurs d’obligations de sociétés et gouvernementales avec les investisseurs et les vendeurs d’obligations. Enfin, le robot-conseiller Wealthsimple, dans lequel la Financière Power a investi 30 M $CAN en 2015, se retrouve lui aussi au classement.

LES CHINOIS RAFLENT LA MISE

C’est toutefois la Chine qui vole la vedette de ce rapport. Pas moins de quatre FinTech chinoises se classent parmi les cinq premières au monde, et l’on en retrouve huit dans les cinquante premières. En 2014, ce pays ne comptait qu’une seule entreprise dans les 50 premières. Les États-Unis en ont trois dans un top dix complété par le Royaume-Uni et l’Allemagne.

D’autres pays émergent aussi. La liste des 50 FinTech établies présente 17 pays, contre 13 lors du dernier classement. La France, le Mexique, l’Afrique du Sud et Singapour y font leur apparition pour la première fois. Au total, on retrouve 22 pays dans les 100 FinTech répertoriées.

Fait à noter : 23 des 50 premières FinTech et 32 des 100 entreprises du classement évoluent dans le domaine du prêt. Le nombre de startups dans le domaine de l’assurance a, par ailleurs, doublé, passant de six à douze.

FINANCEMENT IMPRESSIONNANT

Au total, ces entreprises ont réussi à lever 14,6 G $US (19,6 G $CAN) cette année, en progression de 40 % depuis la sortie du classement de 2015. À elles seules, certaines FinTech, comme les chinoises Ant Financial, Lufax et JD Finance, ont levé des financements supérieurs à 1 G $US (1,34 G $CAN).

L’étude classe les FinTech en fonction de cinq critères : le montant des fonds levés, la proportion des fonds levés, la diversité géographique et sectorielle, l’attrait du marché et du consommateur et le facteur X. Ce dernier critère est subjectif et s’applique seulement aux FinTech émergentes. Il tente de cerner la capacité d’innovation des produits et services proposés.

Voici le top 10 du classement :

  • Ant Financial (Chine)
  • Qudian (Chine)
  • Oscar (États-Unis)
  • Lufax (Chine)
  • ZhongAn (Chine)
  • Atom Bank (Royaume-Uni)
  • Kreditech (Allemagne)
  • Avant (États-Unis)
  • Sofi (États-Unis)
  • JD Finance (Chine)

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