Deux présumés arnaqueurs sommés de remettre plus de 42 000 $

Par La rédaction | 9 janvier 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Alain Péloquin et sa conjointe Isabelle Cantin sont encore à en découdre avec les régulateurs.

En effet, le Bureau de décision et de révision leur a ordonné de remettre une somme de 42 190,65 $ provenant de la vente d’une voiture sport que possédait Alain Péloquin et de l’encaissement de divers chèques établis au nom d’Isabelle Cantin et au nom de la société Évaluation Apex.

Alain Péloquin, rappelons-le, est soupçonné d’avoir mis sur pied une arnaque à la Ponzi tournant autour d’un pseudo-commerce de biens saisis par le gouvernement fédéral, avant que ceux-ci ne soient mis en vente aux enchères.

100 % de rendement… en un mois

Péloquin et ses acolytes Isabelle Cantin, Stéphane Auclair et Jean-Luc Flipo recrutaient des « investisseurs » pour qu’ils embarquent dans la chaîne. Ils leur faisaient miroiter la possibilité de réaliser, dans certains cas, un rendement de 100 % sur une période d’un mois.

Alain Péloquin et son équipe auraient ainsi convaincu 147 personnes de placer 12 millions dans cette affaire, qui a toutes les apparences d’une structure pyramidale.

Estimant que ce stratagème constituait des contrats d’investissement visés par la Loi sur les valeurs mobilières, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a obtenu en février 2011 des ordonnances de blocage et d’interdiction de pratique. Ni Péloquin ni Cantin ne sont inscrits sous quelque titre que ce soit auprès de l’AMF.

Pour revenir à la somme de 42 190,65 $, soulignons que le Bureau de décision et de révision a exigé que l’argent soit déposé là où il devrait se trouver, c’est-à-dire dans un compte déjà visé par les ordonnances de blocage. Ainsi, le capital serait disponible aux investisseurs qui décideraient d’intenter un recours.

Par ailleurs, jugeant que ce duo dynamique semble avoir l’intention de contourner les ordonnances prononcées, le Bureau de décision et de révision a également autorisé le dépôt de sa décision au greffe de la Cour supérieure. De cette façon, l’AMF disposera de moyens supplémentaires d’action dans ce dossier.

La rédaction