Dons planifiés : hausse de la notoriété

Par Fabrice Tremblay | 17 juin 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les Québécois sont de plus en plus nombreux à connaître l’outil que constituent les dons planifiés, même si une très petite proportion de gens y a recours concrètement. La notoriété des dons planifiés est passée de 40 % en 2005 à 46 % en 2011. Cette progression ressort des résultats d’un récent sondage CROP sur ce thème.

Parmi les Québécois qui connaissent les dons planifiés, 31 % les associent à « un don qui fait l’objet d’une planification financière, fiscale ou successorale », comparativement à seulement 20 % en 2005. Il s’agit là d’une progression intéressante estime l’organisme Un héritage à partager Québec, qui a commandé le sondage. La moitié des répondants ayant entendu parler des dons planifiés savent que des avantages fiscaux s’y rattachent.

Malgré cela, la proportion de gens qui ont fait un don planifié n’augmente que très faiblement passant de 3 % en 2005 à 5 % en 2011. La fiabilité des organismes de bienfaisance n’ait pas en cause pour expliquer ce résultat somme toute modeste. En effet, la grande majorité des répondants (80 %) affirment faire confiance aux organismes de bienfaisance, et croire que leur don permettrait de faire une différence pour l’avancement des causes qu’ils soutiennent.

Nombreuses formes de dons Les dons planifiés peuvent prendre plusieurs formes : un don testamentaire, un don au moyen de l’assurance vie, une rente de bienfaisance, une fiducie de bienfaisance ou un don de valeurs mobilières.

Le don d’actions, d’obligations ou de parts de fonds communs constitue d’ailleurs l’une des façons les plus avantageuses sur le plan fiscal de faire un don planifié. Il est plus intéressant de transférer directement des titres que de donner le produit de la vente de ces titres. Cette forme de don convient bien aux personnes qui souhaitent donner sans puiser dans leur liquidité, ou qui possèdent des actions dont la valeur a considérablement augmenté depuis leur acquisition.

Le type de don planifié le plus répandu reste le don testamentaire. À ce titre les résultats du sondage sont positifs. En 2011, 68 % des répondants (âgés de plus de 35 ans) affirment avoir rédigé leur testament, contre 59 % en 2005. La moitié d’entre eux l’on fait auprès d’un notaire.

Rappelons que l’organisation Un héritage à partager Québec est un regroupement de plus de 160 organismes de bienfaisance. Sa mission est d’encourager la population québécoise à faire des dons planifiés par le biais de la planification financière, fiscale ou successorale.

Fabrice Tremblay