Du « plaisir » à préparer ses impôts

Si la période des impôts représente des heures de travail et un mauvais moment à passer pour nombre de contribuables, certains apprécient au contraire l’exercice, rapporte l’agence QMI.

Quelque 82 % des Québécois éprouvent « réellement du plaisir » à produire eux-mêmes leur déclaration de revenus, mentionne-t-elle, citant les résultats d’un récent sondage de la firme Intuit Canada, spécialisée dans la fabrication de logiciels financiers et de logiciels d’impôt pour les particuliers et les PME.

Cette enquête d’opinion nationale révèle aussi que plus de la moitié des résidents de la Belle Province (55 %) disent être contents lorsqu’ils classent leurs reçus et leurs documents fiscaux. Par ailleurs, ils sont 95 % à affirmer qu’ils préfèrent préparer leur déclaration de revenus plutôt que d’avouer un mensonge à leur conjoint(e).

Dans une motion déposée au mois de décembre à la Chambre des communes, le député libéral Andrew Leslie avait appelé l’Agence du revenu du Canada à se soucier davantage des préoccupations des contribuables, notamment en abaissant les coûts de la conformité fiscale pour les citoyens de la classe moyenne et pour le gouvernement, ainsi qu’en devenant «plus conviviale ». Il semble que ce dernier écueil ne rebute pas les Québécois!

LA MOITIÉ DES GENS PAIENT UN PROFESSIONNEL

Cette année, plus de la moitié des Canadiens (54 %) prévoient s’acquitter eux-mêmes de cette formalité. Si les Québécois semblent « aimer » s’en occuper, le sondage relève qu’ils sont cependant plus nombreux (55 %) que leurs homologues des autres provinces à payer un professionnel pour le faire…

Enfin, l’enquête d’Intuit note que près de 69 % des répondants au Canada disent s’attendre à recevoir un remboursement. Un optimisme justifié dans le cas des Québécois, souligne QMI, puisque les données de Revenu Québec montrent que depuis 2012, le nombre de contribuables ayant bénéficié d’un remboursement est plus important que ceux qui ont dû payer un solde.

Pour l’année fiscale 2015, plus de la moitié (54%) d’entre eux ont obtenu un remboursement, alors que 36 % ont au contraire été contraints de remettre la main au portefeuille et que 10 % n’ont rien eu à payer, mais n’ont rien reçu non plus.

L’enquête d’Intuit Canada a été menée en ligne entre le 2 et le 4 décembre auprès de 1 516 personnes de 18 ans et plus sélectionnées au hasard.

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