Épargne : les Canadiens sont inquiets pour leur retraite

Par La rédaction | 26 février 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Pour plus des deux tiers (68 %) des Canadiens, le fait de penser à leur épargne-retraite et à leurs placements est une source de stress et d’anxiété, comparativement à 67 % des Américains et à 60 % des Britanniques, selon un sondage de Placements Franklin Templeton.

Si l’immense majorité des Canadiens (96 %) qui épargnent en vue d’assurer leurs vieux jours ont hâte de quitter le marché du travail, cette étape de leur vie représente néanmoins une importante cause de souci, indique l’enquête d’opinion menée en ligne au mois de janvier auprès de 2 017 Canadiens, 2 002 Américains et 2 004 Britanniques âgés de 18 ans et plus.

Peur des dépenses imprévues

Leur préoccupation semble fondée, puisque le sondage révèle que plus du tiers (39 %) des personnes retraitées depuis au moins 11 ans déclarent que le montant global de leurs dépenses a augmenté depuis leur retrait de la vie active.

Malgré cela, 37 % des répondants canadiens avouent n’avoir aucune épargne pour leurs vieux jours. Fait plus étonnant encore, un quart des 45-64 ans n’ont même pas commencé à mettre de l’argent de côté.

C’est dans la fourchette des 35-54 ans que les niveaux de stress et d’anxiété sont les plus élevés, même si ceux-ci ont tendance à s’abaisser à l’approche de la retraite. Toutefois, 57 % de tous les retraités disent encore ressentir de l’inquiétude, le plus souvent parce qu’ils redoutent de fortes dépenses imprévues, pour la santé par exemple.

Inquiétudes pour la santé

Sans surprise, la principale préoccupation pour 38 % des Canadiens de 35 à 54 ans est la crainte de manquer un jour d’argent, tandis qu’environ le quart des répondants dans cette tranche d’âge s’inquiète pour sa santé.

De même, près de la moitié (44 %) des retraités redoutent d’avoir à débourser de l’argent pour régler des problèmes médicaux, une préoccupation qui atteint un sommet (49 %) lorsqu’ils ont quitté la vie active depuis au moins 11 ans.

Par ailleurs, 15 % disent s’inquiéter aussi de l’inflation et de la faiblesse des taux d’intérêt, alors que seuls 5 % des 35-54 ans mentionnent ces facteurs.

Consulter un conseiller

« De la trentaine à la cinquantaine, les dépenses quotidiennes associées à la maison, à la voiture et aux enfants, par exemple, compliquent souvent la tâche de mettre assez d’argent de côté pour la retraite », commente Philip Bensen, premier vice-président chez Placements Franklin Templeton.

« La perspective d’un rattrapage peut être une source de stress et d’anxiété, ce qui va jusqu’à empêcher les gens de poser des gestes simples », comme consulter un professionnel, poursuit-il.

Une grave erreur, d’après lui, puisque le sondage montre que les futurs retraités qui font appel à un conseiller sont bien davantage susceptibles d’épargner en vue de cette période de leur vie que ceux qui n’ont jamais utilisé ce service (92 % contre 43 %).

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