Finances : les immigrants ont besoin de votre aide

Par La rédaction | 29 juin 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Près de la moitié des immigrants établis au Canada affirment qu’ils ne savaient pas par où commencer lorsqu’ils ont dû jeter les bases de leurs finances à leur arrivée au pays, selon un sondage publié hier par la TD.

Ainsi, 45 % d’entre eux ignoraient tout de ce qu’ils devaient faire, même si une immense majorité (88 %) considérait comme prioritaire de se bâtir une solide assise financière dès la première année au Canada.

Autre enseignement de cette enquête d’opinion : 84 % des répondants indiquent qu’ils souhaiteraient mieux comprendre comment bâtir leur dossier de crédit.

TROIS PRIORITÉS FINANCIÈRES

Les immigrants de fraîche date se heurtent souvent à un échéancier serré pour atteindre leurs objectifs financiers. Leurs trois grandes priorités sont : épargner pour une mise de fonds en vue d’acquérir une propriété (51 %), économiser pour les études de leurs enfants (35 %) et acheter ou louer une voiture (35 %).

« Commencer une nouvelle existence dans un autre pays peut être intimidant, qu’il s’agisse de trouver un logement, de repérer les écoles, d’apprendre une nouvelle langue ou de se retrouver dans un nouveau système bancaire », commente Mo Belleus, directeur de succursale à la TD.

« Les liquidités représentent souvent la principale préoccupation des nouveaux arrivants, même si les services bancaires ne doivent pas être négligés, poursuit-il. Les éléments de base comme un compte-chèques, une carte de débit et une carte de crédit sont essentiels dans la vie quotidienne. Ainsi, se les procurer dès le début peut faciliter le paiement des dépenses courantes, comme le loyer ou l’épicerie, et permettre de se concentrer davantage sur l’organisation de sa nouvelle vie. »

ÉTABLIR UN BON DOSSIER DE CRÉDIT

Pour atteindre leurs objectifs financiers à moyen et à long terme, les néo-Canadiens doivent toutefois établir un bon dossier de crédit, souligne la TD, puisque « ce critère est souvent nécessaire pour acheter ou louer une maison, ou même pour se procurer un plan de téléphonie cellulaire ».

« Éventuellement, se bâtir une bonne cote de crédit pourra donner accès à des options d’emprunt plus variées, généralement avec des taux d’intérêt plus bas », ajoute la banque.

Le sondage a été mené en ligne par Environics Research auprès de 502 adultes d’un océan à l’autre entre le 26 avril et le 10 mai. Âgés de 18 ans ou plus, ceux-ci étaient tous nés ailleurs qu’au Canada et s’y étaient installés au cours des cinq dernières années.

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