Finances personnelles : les parents, ces mauvais profs

Par Ronald McKenzie | 25 mai 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Ne vous surprenez pas que les enfants de vos clients soient des cancres en matière d’épargne et de dépenses. C’est que leurs parents, qui sont censés leur donner le bon exemple, n’ont pas la bosse de l’enseignement à ce sujet.

C’est du moins ce que révèle un sondage d’ING Direct. L’étude montre que 92 % des parents du Québec estiment qu’il est de leur responsabilité d’initier leurs enfants aux questions d’argent. Toutefois, 51 % reconnaissent qu’ils pourraient faire plus pour enseigner à leurs enfants les notions de base en matière d’épargne et de dépenses.

Même que le quart des participants se sont attribués la note « C » pour ce qui est de leur rôle en tant que modèle.

Un pourcentage impressionnant (98 %) de parents québécois interrogés croient qu’il est important d’aborder des sujets liés à l’argent avec leurs enfants. Or, à peine le tiers (35 %) déclarent avoir souvent ce genre de conversations.

C’est connu, initier les enfants aux questions d’argent quand ils sont jeunes leur permettra d’adopter des habitudes financières saines tout au long de leur vie. Toutefois, au Québec, 32 % des parents pensent qu’il est approprié de commencer à parler de dollars et de cents aux enfants âgés de 10 à 12 ans. Seulement 17 % conviennent que le bon âge pour commencer à parler d’argent est de 4 à 6 ans, soit bien moins que la moyenne nationale, qui se situe à 32 %.

Fait intéressant, quand on leur a demandé dans quelle mesure ils se sentaient à l’aise de parler à leurs enfants d’une variété de sujets, les parents Québécois ont trouvé plus facile de parler d’intimidation (88 %) et de tabagisme/drogues (86 %) que des finances familiales (74 %).

Ronald McKenzie