Gare à ces petites annonces sur le Web!

Par La rédaction | 28 septembre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Attention aux petites annonces invitant les internautes québécois à se procurer de fausses actions d’une société française, prévient l’Autorité des marchés financiers (AMF).

Deux femmes, Christine Lebon et Myriam Hasni, se cachent présumément derrière ces sollicitations illégales, indique l’AMF par voie de communiqué.

Elles ont récemment publié sur le Web des petites annonces incitant les investisseurs québécois à se procurer des actions d’une société française appelée Établissements LigneX, a constaté l’organisme public dans le cadre de ses activités de cybersurveillance.

Sur son site Web, la société française, qui a bel et bien pignon sur rue dans le département français du Jura et dont le nom a été usurpé par les deux femmes en question, se présente comme une entreprise spécialisée « dans la transformation de fibres végétales naturelles, bois, betteraves, algues, chanvre, balle de riz… ».

Dans les fausses petites annonces, on décrit aussi LigneX « comme une société agricole basée au Bénin spécialisée dans la production de cacao et l’exportation de noix de cajou », ajoute l’AMF.

Les femmes offraient aux investisseurs d’acquérir, au choix, des blocs d’actions en euros ou en dollars canadiens et de toucher des dividendes chaque mois ou chaque année.

RISQUE ÉLEVÉ

« Les vérifications effectuées par l’Autorité ont révélé que le nom de la société française LigneX a été usurpé par une tierce partie qui effectue de fausses collectes de fonds. Cette situation présente un risque élevé d’appropriation de fonds », prévient l’AMF.

Le stratagème a été mis au jour de concert avec l’Autorité des marchés financiers de la France, qui a mené ses propres vérifications et qui a communiqué avec les administrateurs d’Établissements LigneX, « affectés par cette situation », souligne l’organisme québécois.

L’AMF indique par ailleurs que les noms de Christine Lebon et de Myriam Hasni ne figurent pas à son Registre des entreprises et individus autorisés à exercer et que celles-ci « ne bénéficient d’aucune dispense leur permettant de solliciter des investisseurs au Québec ».
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