Gestionnaires en direct – Avenir radieux en Chine, mauvais karma pour l’Inde

25 juillet 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Tous les pays émergents sont affectés par le ralentissement de la Chine, mais celle-ci garde le contrôle de la situation. On ne peut pas en dire autant de l’Inde, observe Benjamin Tal, économiste en chef adjoint de CIBC.

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« La Chine a suffisamment de munitions pour affronter son ralentissement économique. Elle fait déjà tout ce qu’elle peut pour accomplir un atterrissage en douceur. Elle peut abaisser les réserves obligatoires des banques, et elle l’a fait. Elle peut abaisser les taux d’intérêt, et elle va le refaire. Elle dit à ses banques de prêter. Elle est très efficace pour contrôler l’activité économique et elle le démontre. »

Selon l’économiste, la Chine et les marchés émergents vont poursuivre leur ralentissement dans les prochains 3 à 6 mois, contribuant à une lente croissance de 3 % pour l’économie mondiale. Après cela, la Chine devrait « donner son feu vert » à la reprise.

Qu’il s’agisse de la Chine ou des « nouveaux dragons » du Sud-Est asiatique, Benjamin Tal est confiant pour l’avenir à long terme. « Ils vont extrêmement bien s’en tirer dans les 5 ou 6 prochaines années. Seuls les 6 à 12 prochains mois seront difficiles. »

« Je suis plus inquiet pour l’Inde. Contrairement à la Chine qui peut abaisser ses taux d’intérêt grâce à un ralentissement de l’inflation, l’Inde ne profite pas du même contexte et sa banque centrale n’abaisse pas ses taux même si elle devrait le faire. Cela rend les perspectives économiques plus incertaines dans cette région du monde. »