Gestionnaires en direct – Boudez les banques, mais pas trop

Par La rédaction | 9 juillet 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Black purse full of banknotes isolated on a white background.

La situation économique pousse les investisseurs à sous-pondérer les banques dans leur portefeuille d’actions canadiennes, mais elles offrent encore de beaux atouts, argue Gary Chapman, directeur général, actions canadiennes à Guardian Capital.

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Selon lui, il y a deux bonnes raisons de modérer son optimisme concernant les institutions financières canadiennes.

Tout d’abord, « elles vont avoir du mal à accroître leurs revenus dans un environnement de croissance lente, avec des consommateurs qui sont déjà fortement endettés », dit Gary Chapman.

« Elles ne pourront pas exploiter efficacement l’écart entre leurs revenus et leurs dépenses. Quand les revenus augmentent solidement, il est facile d’assurer une croissance moindre des dépenses. Mais quand ils sont faibles, l’écart se réduit » explique l’expert.

Deuxièmement, les pertes sur prêts des banques sont sous les moyennes à long terme, mais pourraient s’intensifier dans les prochains mois, particulièrement dans le secteur de l’énergie, avance Gary Chapman.

« Ceci étant dit, les banques continuent d’offrir de bons dividendes, surtout si on les compare aux rendements obligataires gouvernementaux. Un rendement d’environ 4 % est préférable à 1,2 % ou 1,8 %. C’est pourquoi nous avons récemment réduit notre sous-pondération des institutions financières. »

La rédaction