Gestionnaires en direct – Le REER avant l’hypothèque?

Par La rédaction | 19 février 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Alors que la saison des REER bat son plein, certains sont tentés d’investir plutôt dans le remboursement de leurs dettes. Ce n’est peut-être pas la bonne priorité, argue Jamie Golombek, directeur gestionnaire, planification fiscale et successorale pour Investissements renaissance.

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« Les foyers canadiens battent des records d’endettement, et dans ce contexte, les contributions au REER peuvent sembler un luxe pour certains », observe Jamie Golombek.

Mais dans un environnement de très faibles taux d’intérêt, cette logique ne tient pas forcément la route, pense l’expert.

« Dans un récent sondage de la CIBC, une majorité de Canadiens ont déclaré que s’ils avaient plus d’argent, ils l’utiliseraient pour payer leurs dettes et non pour épargner. Leur principale motivation est la liberté de ne rien devoir à personne. Mais cet empressement est injustifié actuellement », dit Jamie Golombek.

« Les taux d’intérêt sont à leur plus bas depuis une soixantaine d’années. On peut obtenir une hypothèque à un taux fixe sous les 3 % sur cinq ans, et sous les 4 % sur dix ans. Alors pourquoi s’empresser de rembourser ses dettes? »

Bien sûr, certaines dettes doivent être remboursées rapidement, comme les cartes de crédit qui ont des taux élevés. Mais beaucoup d’emprunts se font à un taux inférieur au rendement potentiel des valeurs mobilières, explique Jamie Golombek.

Son argument clé : les placements dans un REER ou un CELI permettent d’accumuler plus d’argent à long terme, surtout si la retraite est dans 20 ou 25 ans.

« C’est une formule mathématique simple : pouvez-vous obtenir plus de rendement sur vos placements que sur votre hypothèque? résume l’expert. Si vous êtes à l’aise avec les risques de hausse des taux d’intérêt, alors les placements sont plus attrayants à long terme que le remboursement des dettes. »

La rédaction