Gestionnaires en direct – Les étoiles s’alignent pour l’industrie pétrolière

Les trois principaux facteurs qui influencent les prix du pétrole sont en train de changer de trajectoire, explique Scott Vali, vice-président, Gestion d’actifs CIBC.

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Premier facteur : l’offre

« En Amérique du Nord, on a vu la production chuter d’un million de barils par jour depuis le dernier sommet de prix en juin 2015. Cela est dû à la diminution du forage, due elle-même aux bas prix du pétrole et aux coupes dans les budgets d’exploration », dit Scott Vali.

Du côté de l’OPEC, en revanche, la production a augmenté dans la même période.

« L’Iran a causé la majeure partie de cette hausse à la suite de la levée des sanctions par le Conseil de sécurité des Nations unies. Leur production et leurs exportations ont augmenté en conséquence, ce qui contrebalance la baisse nord-américaine », observe-t-il.

Résultat : au niveau mondial, la surproduction dont souffre le pétrole depuis la chute des prix du baril est en train de s’atténuer, selon l’expert.

Deuxième facteur : la saison

« Nous sortons actuellement de la période de forte demande de l’été, et cela affecte les prix. Mais en arrière-plan de ce phénomène, la baisse de la production va ultimement avoir un impact positif sur les marchés », pense Scott Vali.

Troisième facteur : l’efficacité énergétique

« Les bas prix à la pompe ont transformé les comportements des consommateurs, qui achètent davantage de VUS et de camions légers par rapport aux automobiles régulières. Des entreprises comme Chrysler et FIAT ont commencé à allouer davantage de ressources à la production de véhicules plus gros », indique l’expert.

« Pour la première fois, les progrès de l’efficacité énergétique connaissent une pause. Elle a cessé d’augmenter, et cela a beaucoup d’influence sur le pétrole. »