Gestionnaires en direct – Les manufacturiers propulsés par le huard et le gaz

Par La rédaction | 10 mars 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le Québec et l’Ontario sont clairement avantagés par la chute du baril de pétrole, selon Benjamin Tal, économiste en chef adjoint de la CIBC.

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« Le marché canadien de l’emploi est très varié selon l’exposition de chaque province aux prix de l’énergie. En Alberta, le chômage va sûrement grimper autour de 6,5 %, de même que les flux d’émigration. J’entrevois un portrait plutôt sombre du marché de l’emploi là-bas », dit Benjamin Tal.

En revanche, les faibles prix de l’énergie sont positifs pour le Québec et l’Ontario, selon l’économiste.

« Les dépenses des consommateurs vont croître en même temps que l’emploi et les salaires, et nous profiterons aussi d’une forte demande en provenance des États-Unis. Du point de vue des investisseurs, cela veut dire qu’il faut considérer les titres orientés vers les consommateurs de l’est du Canada ou des États-Unis. C’est là que les dépenses vont se concentrer », recommande Benjamin Tal.

Outre la spectaculaire chute du baril de pétrole ces derniers mois, il ne faut pas oublier le gaz naturel, qui est essentiel aux manufacturiers d’ici, rappelle l’économiste.

« Le gaz naturel représente 60 % de l’énergie consommée par les manufacturiers. Or, il est très abordable et devrait le rester longtemps étant donné la structure fondamentale de l’offre et de la demande. Ajoutez à cela un huard faible, une productivité accrue, et une forte demande américaine, et vous avez la combinaison gagnante. Il est donc avantageux de parier sur les manufacturiers qui dépendent du gaz naturel. »

La rédaction