Gestionnaires en direct – Mondialisez votre portefeuille immobilier

Par La rédaction | 26 mars 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

Les fonds d’investissement immobilier (FPI) américains restent attrayants à long terme, mais d’autres régions offrent de meilleurs rendements, analyse Chip McKinley, gestionnaire de portefeuille chez Cohen & Steers à New York.

Cliquez ici pour entendre l’entrevue complète en baladodiffusion sur Gestionnaires en direct.

« Les FPI américains s’inscrivent dans la moyenne mondiale de rendements. Ils s’échangent à des prix un peu plus élevés, mais contrairement à ce que les gens pensent, ils ne sont pas chers », dit Chip McKinley.

L’expert invite les investisseurs à se souvenir de 2013, quand les rendements étaient « extrêmement mauvais ». À l’époque, la Fed commençait à ralentir sa politique d’apaisement quantitatif, ce qui a causé du pessimisme concernant les liquidités, des taux d’intérêt et de la croissance future. Tout cela est maintenant derrière nous.

« Les gens ont réalisé que le marché immobilier allait suivre une tendance à la hausse, et ils ont recommencé à investir. C’est ce qui a fait grimper les rendements dans les 12 derniers mois », dit Chip McKinley.

C’est ainsi que les FPI américains se négocient 13 % plus cher que leur valeur au comptant sous-jacente, c’est-à-dire le prix auquel s’écouleraient leurs actifs immobiliers s’ils les vendaient aujourd’hui.

« La moyenne à long terme est de 5 à 7 %, donc c’est un peu plus élevé aux États-Unis, mais en même temps on profite d’une croissance des liquidités bien supérieure à la moyenne. Ajoutez à cela leur appréciation et leurs dividendes, et le prix des FPI américains est plutôt raisonnable à long terme. »

Cependant, le gestionnaire recommande de surpondérer les portefeuilles immobiliers avec des titres d’outre-mer.

« Nous apprécions surtout le Royaume-Uni, l’Allemagne, Hong Kong et le Japon. Ce sont des candidats idéaux pour des rendements supérieurs ajustés au risque, parce qu’ils traversent un cycle de croissance tout en offrant des prix plus bas qu’aux États-Unis. »

La rédaction