Gestionnaires en direct – Quand les métaux précieux s’apprécient

Par La rédaction | 16 août 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Le Brexit, les rendements obligataires négatifs, et la dévaluation du renminbi poussent les investisseurs mondiaux à se réfugier vers les métaux précieux. Parmi eux, l’or demeure le choix le plus sûr, avance Scott Vali, vice-président, Gestion d’actifs CIBC.

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« [La décision des Britanniques de se séparer de l’Union Européenne] a créé de l’incertitude sur les marchés européens, mais aussi aux États-Unis, où la Fed n’augmentera peut-être pas ses taux comme on s’y attendait. L’or va certainement profiter de ce contexte », dit Scott Vali.

« L’arrivée des obligations souveraines à rendement négatif en Allemagne et au Japon incite les investisseurs de ces marchés à aller voir ailleurs, notamment aux États-Unis, où les taux sont plus attrayants en comparaison. Ces mouvements poussent la valeur des obligations vers le haut et tirent les taux d’intérêt vers le bas, ce qui joue aussi en faveur de l’or », poursuit l’expert.

« En Chine, la devise se déprécie et cela crée un effet déflationniste au niveau mondial. Encore une fois, cela est positif pour l’or à long terme. »

Quant à l’argent, il est en quelque sorte le cousin volatil de l’or, puisqu’il réagit plus fortement aux aléas des marchés, pense Scott Vali.

Restent le platine et le palladium, qui évoluent dans une autre sphère.

« Ces métaux répondent aux cycles de l’industrie automobile en raison de leur utilisation dans la fabrication des pots d’échappement. Je ne suis pas certain de leur valeur, car elle est en grande partie déterminée par l’offre et la demande du secteur, et par le cours du rand sud-africain », dit M. Vali.

La rédaction