Gourmands, les taxes et les impôts

Par Ronald McKenzie | 24 avril 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Plus que jamais, la planification fiscale occupera une place centrale dans votre pratique. En effet, une étude de l’Institut Fraser démontre que les impôts et les taxes accaparent une plus grande part du budget des familles canadiennes que la satisfaction de leurs besoins fondamentaux.

En 2012, la famille moyenne a affecté 42,7 % de son revenu aux impôts et aux taxes, et 36,9 % à l’ensemble de la nourriture, des vêtements et du logement.

« Le fardeau fiscal total de la famille moyenne a augmenté de pas moins de 1787 % depuis 1961 », analyse l’Institut Fraser.

Cette croissance phénoménale dépasse celle du coût du logement (1290 %), des vêtements (607 %) et de la nourriture (578 %). Elle surclasse également la progression de l’indice des prix à la consommation de Statistique Canada (675 %).

Certes, dit l’Institut Fraser, le revenu moyen des familles a augmenté considérablement ces 50 dernières années. Mais jamais autant que leur fardeau fiscal total. Ainsi :

* En 2012, la famille canadienne moyenne (y compris les personnes vivant seules) gagnait 74 113 $ et payait 31 615 $ en impôts et en taxes, ce qui représente un fardeau fiscal de 42,7 % du revenu total.

* En 1961, cette famille moyenne gagnait un revenu de 5000 $ et payait des impôts et des taxes totalisant 1675 $, soit 33,5 % du revenu total.

L’étude souligne que, en 1961, la famille moyenne consacrait 56,5 % de son revenu au logement, à la nourriture et aux vêtements, et en versait 33,5 % sous forme d’impôts et de taxes. En 2012, la situation s’est inversée.

Malheureusement, l’avenir ne semble pas réserver des lendemains qui chantent aux jeunes générations, le gouvernement fédéral et la plupart des gouvernements provinciaux affichant des déficits budgétaires.

« Les perspectives des contribuables sont sombres, puisque les travailleurs canadiens devront un jour financer les déficits, à moins que les gouvernements ne prennent des mesures sérieuses pour réduire leurs dépenses », prévient l’Institut Fraser.

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Ronald McKenzie