Immobilier : amélioration générale de l’accessibilité au 4e trimestre

Par Ronald McKenzie | 26 février 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
3 minutes de lecture

Pour un troisième trimestre de suite, l’accessibilité à la propriété au Québec a connu une amélioration générale au cours des trois derniers mois de 2012, constate RBC. Cependant, ces progrès n’ont guère stimulé la demande des acheteurs au 4e trimestre.

« La demande de logements au Québec était forte en début d’année, mais les reventes ont commencé à s’essouffler au printemps, une tendance qui s’est maintenue jusqu’à la fin de l’année. Le marché ne s’est toutefois que peu assoupli, ce qui a permis de modérer le rythme de la hausse des prix, mais pas de susciter des déclins généralisés », note RBC.

À l’exception de celle des maisons de deux étages, les dernières mesures d’accessibilité correspondent aux moyennes à long terme de la province, indiquant que « les acheteurs québécois ne sont pas indûment limités par l’accessibilité ».

Les mesures d’accessibilité à la propriété de RBC, qui expriment la part du revenu avant impôts qu’un ménage type de la province doit consacrer au paiement des coûts de propriété d’une résidence au prix courant, ont reculé dans deux des trois catégories de logement.

La baisse est de 1,1 point de pourcentage, à 41 %, pour les maisons de deux étages et de 0,3 point de pourcentage, à 32,8 %, pour les bungalows détachés. La mesure pour les appartements en copropriété a gagné 0,4 point de pourcentage pour passer à 27,4 %.

Dans la région de Montréal, l’accessibilité s’est améliorée pour un troisième trimestre consécutif, conformément à la tendance provinciale. Même si la part du budget des ménages montréalais consacré à la propriété demeurait plus importante que la moyenne historique, l’accession à la propriété était plus abordable pour un troisième trimestre de suite.

Au 4e trimestre, les mesures de RBC pour Montréal ont reculé respectivement de 1,4 point de pourcentage (à 50,4 %) et de 0,9 point de pourcentage (à 39,3 %) pour les maisons de deux étables et les bungalows détachés. La mesure pour les appartements en copropriété a enregistré une légère hausse de 0,1 point de pourcentage pour s’établir à 31,8 %.

« Le ralentissement des reventes, qui ont chuté de plus de 15 % au 4e trimestre par rapport à la même période l’année précédente, et les pressions à la baisse sur les prix ont contribué à une meilleure accessibilité du marché montréalais au 4e trimestre. Un certain fléchissement des prix pourrait survenir à court terme, mais l’équilibre actuel entre l’offre et la demande devrait en limiter l’ampleur », explique RBC.

Ronald McKenzie