Immobilier : des taux en hausse à l’automne

Par Ronald McKenzie | 14 juillet 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les taux d’intérêt au pays ne devraient pas bouger d’ici le mois d’octobre prochain, croient les économistes de BMO Groupe financier.

Ils entameront alors une poussée jusqu’en décembre, puis la vigueur continue de la devise canadienne entraînera vraisemblablement « une autre pause dans la politique de hausse, une pause qui durera probablement jusqu’à ce que la Réserve fédérale américaine soit prête à remonter ses taux », estiment-ils.

Cela laissera le taux de référence de la Banque du Canada à 2,5 % jusqu’à la fin de 2012. Ce nouveau « taux neutre » se situe environ à la moitié de la norme observée jusqu’à maintenant, essentiellement du fait de la très grande vigueur du dollar canadien.

Même si cette augmentation appréhendée sera moins rapide que lors des cycles passés, les acheteurs potentiels d’une propriété seraient avisés d’appliquer une simulation de crise à leur budget. Ils pourront ainsi faire face aux coûts supplémentaires que pourrait entraîner la hausse projetée des taux d’intérêt, explique l’institution financière.

« Les données de notre récent sondage révèlent que [les deux tiers] des propriétaires sont convaincus de pouvoir continuer à effectuer leurs versements hypothécaires advenant le cas d’une hausse des taux d’intérêt, ce qui est une bonne indication que le message semble passer », fait remarquer BMO Groupe financier.

Compte tenu du revenu moyen des ménages au Canada, les acheteurs types d’une nouvelle maison utilisent aujourd’hui un peu plus du tiers de leur revenu disponible pour couvrir leurs frais d’habitation, ce qui respecte la norme observée jusqu’à maintenant.

Ronald McKenzie