Moins de dépenses pour les rénos cette année

Par La rédaction | 1 juin 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Les Canadiens estiment qu’ils dépenseront 11 000 dollars en moyenne cette année pour effectuer des améliorations résidentielles. C’est 7 % de moins que l’an dernier.

Selon le sondage annuel de la Banque CIBC sur les rénovations domiciliaires, un grand nombre de propriétaires se limitera cette année à réaliser des travaux d’entretien et des réparations.

« Les Canadiens continuent de voir la pertinence d’investir dans leur propriété, mais cette année, ils adoptent une approche très pragmatique en se concentrant sur des projets moins coûteux, explique Edward Penner, vice-président à la direction, Services bancaires personnels CIBC et Services bancaires aux PME CIBC. Qu’il s’agisse d’un projet de petite ou de grande envergure, ils doivent d’abord déterminer ce qui doit être fait, ce qu’ils peuvent se permettre et la façon dont ils assumeront ces dépenses pour profiter de la rénovation une fois terminée sans avoir à se soucier de dépenses excessives ou de dettes inutiles. »

Par ailleurs, bien que la majorité des répondants (87 %) croient que les rénovations peuvent facilement mener à des dépenses excessives, près des deux tiers (63 %) des propriétaires n’ont pas établi de budget pour le projet qu’ils s’apprêtent à entreprendre.

« Peu importe l’envergure de votre projet, ne dépensez pas toutes vos économies, préconise M. Penner. Prévoyez toujours une somme pour les dépenses excédantes et imprévues. Si vous portez les achats liés à votre rénovation à votre carte de crédit pour obtenir des récompenses, planifiez de rembourser le solde de sorte à ce que vos travaux ne vous coûtent pas plus que ce qui était prévu. »

Le sondage révèle également que les enfants du babyboum préfère rénover plutôt que vendre leur maison. Les propriétaires de cette génération envisagent en effet de dépenser en moyenne 10 800 $ cette année, en baisse de 36 % par rapport aux 16 800 $ de l’an dernier, pour effectuer des travaux d’entretien et de réparation principalement.

MARCHÉ DE VENDEURS À MONTRÉAL

Rénover plutôt que vendre ne serait pourtant pas forcément une bonne idée, si l’on se fie à une étude de la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) rendue publique mercredi. Celle-ci révèle en effet que dans le Grand Montréal, une propriété sur dix s’est vendue plus cher que demandé l’an dernier.

Le phénomène est en hausse depuis un an dans tous les grands centres urbains du Québec – Montréal, Québec, Gatineau, Sherbrooke, Trois-Rivières et Saguenay. Mais c’est dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal qu’il a pris le plus d’ampleur.

En effet, 9,9 % des propriétés – maisons unifamiliales, condos et plex – ont été vendues à un prix supérieur à celui affiché au départ, au lieu de 6,8 % un an plus tôt.

Ces propriétés se sont détaillées environ 15 000 $ de plus que le prix affiché.

La rédaction