Immobilier : ralentissement prévu en 2013

Par Ronald McKenzie | 1 novembre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

La faiblesse de l’emploi et de la croissance économique du Québec se répercutera sur le marché immobilier résidentiel, estime la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

L’organisme fédéral calcule en effet que, pour 2013, les mises en chantier de maisons individuelles diminueront pour se chiffrer à 13 200. De plus, une « perte de vigueur du marché de la revente et du niveau relativement élevé des stocks de logements neufs feront diminuer considérablement les mises en chantier d’habitations », précise la SCHL.

La demande immobilière devrait se déplacer vers le segment des logements collectifs qui sont plus abordables que les maisons individuelles.

De plus, les besoins changent à mesure que la population vieillit, et la densification résidentielle est souvent privilégiée, note la SCHL.

Les ventes de maisons existantes diminueront cette année et devraient se situer autour de 73 000. L’an prochain, lorsque les conditions seront plus propices à l’achat d’une habitation, elles recommenceront à croître. « Il est prévu que 75 000 transactions seront conclues en 2014 », croit-elle.

Par ailleurs, le prix moyen des résidences devrait se stabiliser. Il devrait atteindre 268 000 $ cette année et avoisinera 270 000 $ en 2014.

La situation devrait s’améliorer en 2014. La SCHL prévoit que les marchés de l’existant et du neuf seront « tous deux dynamisés par un raffermissement de l’économie et un resserrement du marché de la revente ».

Ronald McKenzie