Institutions financières québécoises : croissance à l’horizon

Par La rédaction | 15 juin 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les institutions financières québécoises ont vu leur contribution au PIB croître de 2 % à 19,4 G$ en 2014, contre 1,4 % pour l’économie globale de la province. Elles représentent maintenant 6,2 % du PIB réel total du Québec. C’est pourquoi le Rapport annuel sur les institutions financières 2014, publié par l’Autorité, note « une croissance des activités » et « un rendement appréciable dans un contexte économique et un environnement technologique complexes. »

Le document de 236 pages permet, entre autres, de cerner l’approche rigoureuse et la profonde connaissance des risques et des enjeux nécessaires à l’encadrement et à la surveillance d’un tel moteur économique, dont 80 % est composé des institutions de dépôt et des assureurs.

Le rapport prend en compte l’ensemble des opérations effectuées par les coopératives de services financiers, les fiducies et sociétés d’épargne, de même que les assureurs de personnes et de dommages, tout en identifiant les tendances influant sur leurs activités et leur mission, notamment en matière de technologie.

L’ASSURANCE DE PERSONNES PERFORME…

Avec des ventes chiffrées à 14,9 G$ en 2014, en hausse de 8,1 %, le secteur de l’assurance de personnes fait preuve de vigueur.

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Quelques chiffres :

• Le secteur d’activité accidents et maladie représente 46 % des primes perçues, l’assurance-vie près de 34 % et les produits de rentes 20 % ; • Les produits d’assurance collective dominent avec près de 61 % du marché comparativement à 39 % pour les produits individuels ; • Le ratio de solvabilité moyen de l’industrie s’est établi à 239 % en 2014, en légère baisse comparativement à 240 % en 2013 ; • Les bénéfices nets des assureurs actifs au Québec sont en hausse de plus de 12 %.

…CELLE DE DOMMAGES EST PLUS DISCRÈTE

En hausse de 1,6 % à 8,7 G$ en 2014, l’assurance de dommages se porte bien, selon le rapport.

• Les assureurs de dommages demeurent bien capitalisés avec un ratio global de près de 261 %, soit le niveau le plus élevé enregistré sur cinq ans ; • Le rendement des placements, évalués à près de 95,8 G$, se chiffre à 3,9 % en 2014, en hausse de près de 1 % comparativement à l’année précédente ; • De 2010 à 2014, la plus forte croissance observée des primes directes souscrites est celle de l’assurance des biens des entreprises (17 %), suivie par l’assurance des biens des particuliers (16 %) et l’assurance automobile (7,8 %) ; • Pour chacune de ces trois catégories d’assurance, les ratios des sinistres et frais de règlement sur les primes directes souscrites sont de 58 %, 57 % et 66 %.
CYBER-RISQUE : UNE MENACE GLOBALE

Menace à la fois pour les investisseurs et pour les institutions financières, le cyber-risque, qui inclut aussi les médias sociaux, la mobilité et les objets connectés, continue de nécessiter une vigilance quotidienne.

Au nombre des risques identifiés, le rapport recense les pertes financières, l’interruption des affaires, le vol ou la perte de données sensibles, l’effet et l’influence des médias sociaux.

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