Investir dans l’art pour se protéger contre l’inflation

Par La rédaction | 13 mars 2023 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Une femme dans un musée en train de regarder des tableaux.
4FR / iStock

L’inflation croissante a rendu le marché boursier instable, mais ce n’est pas une raison pour cesser d’investir. Le temps est plutôt venu de diversifier ses placements en optant pour des investissements alternatifs afin d’améliorer potentiellement les rendements de son portefeuille. À explorer, le marché de l’art, selon un récent article du Financial Post.

Selon une étude de Deloitte, l’art fait partie d’une classe d’actifs évaluée à 2 300 milliards de dollars. L’art contemporain a surperformé le S&P 500 de 131 % au cours des 26 dernières années. La corrélation de l’art avec les actions étant quasi nulle, cela en fait une couverture utile contre la volatilité du marché.

Cela dit, les coûts d’entrée pour investir dans les œuvres d’art peuvent être élevés. C’est là qu’entre en jeu une firme newyorkaise, Masterworks, qui s’est donné comme mission de rendre les investissements dans l’art plus accessibles financièrement.

La plateforme d’investissement en ligne permet aux investisseurs d’acheter une fraction d’une œuvre d’art de sa collection pour aussi peu que quelques dizaines de dollars. Ainsi, pour moins de 21 $, il est possible d’acheter une part de l’Homme à la pipe de Pablo Picasso. L’œuvre Orange, Red, Yellow, de Mark Rothko, est accessible à un prix un peu plus élevé, soit 48,34 $ (en date du 6 mars 2023).

La collection comprend d’autres grands artistes de renom comme Jean-Michel Basquiat, Yayoi Kusama, Banksy et Andy Warhol, pour ne nommer que ceux-là.

La start-up fondée en 2017 compte aujourd’hui plus de 600 000 utilisateurs. C’est son équipe de professionnels de l’art qui sélectionne les œuvres en fonction de plusieurs critères, dont l’historique des ventes aux enchères, l’appréciation de la valeur et la qualité artistique. L’investisseur n’a qu’à choisir les actions qu’il souhaite acheter et les voir prendre de la valeur. L’entreprise s’occupe du reste (gestion de l’œuvre, conservation, assurance, etc.).

Lorsque Masterworks vend l’œuvre (dans un délai variable pouvant aller de trois à dix ans), l’investisseur reçoit une partie du bénéfice au prorata. Selon le Financial Post, la firme a enregistré un rendement net annualisé de 9 à 39 % sur les tableaux vendus.

Bref, Masterworks offre une alternative permettant de diversifier son portefeuille et d’accéder au marché de l’art sans forcément dépenser une fortune.

La rédaction