La fin du monde n’arrivera pas en 2012

Par Ronald McKenzie | 16 Décembre 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

Les investisseurs doivent s’attendre à une année 2012 marquée du sceau de la nervosité, prévoient les analystes de la Banque de Montréal. Les marchés réagiront au quart de tour aux décisions politiques et financières prises en Europe, aux conflits idéologiques qui diviseront les Américains en cette année électorale et aux possibilités d’un atterrissage brutal de l’économie chinoise.

Toutefois, ces nuages finiront par se dissiper. Les investisseurs regagneront confiance à mesure qu’ils constateront que la zone euro n’éclatera pas et que l’économie des États-Unis reprendra de la force, anticipent-ils.

« La fin du monde n’arrivera pas en 2012 », ont-ils déclaré jeudi lors d’un appel conférence sur les perspectives de la nouvelle année.

Bien qu’ils soient généralement positifs, les experts de la Banque de Montréal estiment que l’économie évoluera par à-coups en 2012, de manière divergente. Ainsi, l’Europe devrait tomber en récession au cours du premier semestre, alors que l’économie américaine est censée se tonifier. Durant le second semestre, l’économie américaine ralentira, mais l’Europe et la Chine prendront le relais de la croissance. En effet, les Européens trouveront des solutions à leurs problèmes de dettes souveraines et les Chinois assoupliront leur politique monétaire, notent les analystes de la Banque de Montréal.

Quant au Canada, la croissance de l’économie ne devrait pas dépasser 2 %. C’est que les consommateurs canadiens, de plus en plus endettés, n’auront plus assez de pouvoir d’achat pour raviver l’économie. De leur côté, les gouvernements fédéral et provinciaux « ont davantage le pied sur le frein » après avoir passé plusieurs années à mettre en place des mesures de relance économique.

Ronald McKenzie