L’ACCOVAM se penche sur les fonds de couverture

30 mai 2005 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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(30-05-2005)«Lorsqu’ils effectuent des contrôles diligents sur les produitsde fonds de couverture, les courtiers sont aux prises avec des risques résultantdes conflits d’intérêts, de barèmes tarifaires complexes,de l’absence d’exigences en matière de communication de l’information,de l’absence de contrôles sur l’établissement des prixet sur l’évaluation et d’autres problèmes crééspar l’absence de réglementation directe sur des produits de grandecomplexité.»

Voilà l’une des conclusions que tire l’Association canadiennedes courtiers en valeurs mobilières(ACCOVAM)dans son Analyse de laréglementation des fonds de couverture.

Dans la foulée des affaires Norshield et Portus, l’ACCOVAM manifestesa préoccupation à l’égard de la popularitédes fonds de couverture. Selon des estimations «prudentes», l’actifplacé dans ce fonds au Canada atteignait 26,6 milliards de dollars enjuin 2004, dit l’ACCOVAM. Et les investisseurs continuent à enêtre «très friands».

Joe Oliver, président et chef de la direction de l’ACCOVAM, indiqueque le document permettra d’évaluer les changements «quipourraient être nécessaires» afin de protéger lesinvestisseurs au détail qui achètent ces fonds. «En tantque valeurs mobilières, ces produits se situent dans le périmètrede réglementation de l’ACCOVAM quant à la convenance.»

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