Le désendettement, secret d’une retraite réussie

Par Ronald McKenzie | 15 mai 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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L’absence de dettes est l’un des secrets pour réussir sa retraite, croient 87 % des propriétaires canadiens sondés par la Banque Manuvie. Ce facteur arrive au second rang en importance après celui qui consiste à « être en bonne santé » (94 %), et il devance la nécessité d’avoir un revenu suffisant pour maintenir son mode de vie actuel (85 %).

L’étude montre que près de la moitié des participants endettés et encore actifs sur le marché du travail envisagent de mettre davantage l’accent sur le remboursement de leurs dettes que sur l’épargne-retraite au cours de la prochaine année. Les autres entendent accorder la même importance à leur épargne-retraite qu’au remboursement de leurs dettes.

Régler ses dettes est jugé beaucoup plus important que plusieurs autres facteurs non financiers tels que « vivre à proximité des membres de la famill e» (62 %), « avoir un passe-temps ou faire du bénévolat pour demeurer actif » (64 %) ou « avoir beaucoup d’amis » (43 %).

C’est la première fois que la Banque Manuvie réalise un sondage portant sur l’endettement dans le cadre de la planification de la retraite. Les données révèlent que la moitié des Canadiens – davantage les femmes (54 %) que les hommes (46 %) – trouveraient « extrêmement stressant » d’arriver à l’âge de la retraite en étant encore débiteurs.

En dépit de l’importance accordée au remboursement des dettes et de la crainte de ne pouvoir les rembourser avant la retraite, seulement un tiers des Canadiens cherchent à consulter un spécialiste à cette fin. Toutefois, plus des deux tiers des propriétaires (72 %) qui consultent un conseiller pour gérer leurs dettes ont établi un plan concret pour s’en libérer.

Ronald McKenzie