Le REEE prisé par les Canadiens

Par La rédaction | 3 juillet 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Un tiers des Canadiens profitent du REEE, ce qui les place au deuxième rang – après la Chine – parmi une quinzaine de pays sondés par la banque HSBC.

Au Canada, trois parents sur quatre contribuent aux études postsecondaires de leur enfant, contre 87 % à l’échelle mondiale, apprend-on par ailleurs dans cette étude internationale sur l’éducation effectuée auprès de plus de 8 400 parents répartis dans 15 pays et territoires dans le monde.

Les étudiants canadiens sont également les plus susceptibles parmi tous les pays sondés d’aider au financement de leurs études puisqu’ils sont 42 % à le faire par rapport à la moyenne mondiale de 15 %.

« La bonne nouvelle, c’est que les Canadiens adoptent une approche proactive pour financer les études de leur enfant, affirme dans un communiqué Larry Tomei, vice-président à la direction et responsable en chef des services bancaires de détail et gestion de patrimoine. Il est essentiel de tirer avantage des régimes enregistrés d’épargne-études ou des programmes de bourses d’études, mais il est possible d’en faire encore plus. »

Les parents chinois sont les mieux préparés financièrement, plus de la moitié (55 %) finançant les études de leur enfant principalement à l’aide de leur épargne personnelle. En revanche, moins d’un parent sur dix au Royaume-Uni (5 %), en Australie (8 %) et au Mexique (8 %) finance les études de son enfant à l’aide d’un régime d’épargne-études.

DES PARENTS OPTIMISTES

Parmi les autres résultats de ce sondage, il est à noter que les parents canadiens ne sont que 3 % à rêver d’une carrière dans la finance pour leur progéniture, contre 11 % à l’échelle internationale. Ils préféreraient qu’elle se lance dans des études en sciences naturelles et physiques, mais sont également les plus nombreux parmi les quinze territoires sondés à ne pas avoir de formation précise en tête pour leurs enfants. Quarante-six pour cent d’entre eux ne les orientent aucunement, contre 21 % en moyenne.

Un peu plus des trois quarts des parents au Canada (77 %) affirment par ailleurs qu’ils sont optimistes et pensent que leurs enfants réaliseront leur plein potentiel, ce qui est considérablement moins élevé que les parents en Asie (Indonésie, 88 %; Inde, 87 %; Chine, 84 % et Malaisie, 82 %), mais plus élevé que dans d’autres pays occidentaux puisqu’ils sont 72 % au Royaume-Uni, 73 % en Australie et… 42 % en France!

Enfin, seuls 25 % des parents canadiens envisagent d’envoyer leur enfant faire des études postsecondaires à l’étranger, ce qui est bien en dessous de la moyenne mondiale de 41 %. En ce qui concerne leur destination, 61 % des parents choisiraient les États-Unis, 49 % le Royaume-Uni et 28 % la France. En comparaison, les parents des Émirats arabes unis (65 %), de l’Indonésie (60 %) et de l’Inde (55 %) sont les plus enclins à dire qu’ils envisageraient d’envoyer leur enfant faire des études à l’étranger.

La rédaction