Le secteur financier canadien est en croissance

Par La rédaction | 27 novembre 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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On constate une augmentation de 28 % depuis dix ans du secteur des services financiers au pays, selon un récent rapport du Conference Board du Canada.

En 2016, le secteur représentait 810 000 emplois et générait 7,2 % du PIB. Il était aussi la plus grande source d’exportation de services et celle qui croît le plus fortement. En 2016, les services financiers généraient près de la moitié (48 %) des investissements directs à l’étranger du Canada.

DEUX FOIS PLUS D’EXPORTATION

L’étude du Conference Board démontre que les filiales à l’étranger sont la principale méthode que les services financiers canadiens utilisent pour leur clientèle hors du pays. Les ventes de ces filiales sont dix fois plus grandes que les exportations des entreprises installées au Canada.

L’exportation de services financiers a tout de même doublé depuis 2006, notamment dans l’émission d’actions, le trading et la gestion d’actif.

AUX ÉTATS-UNIS, MAIS PAS SEULEMENT

Si la plupart des grandes banques et compagnies d’assurance sont surtout en service aux États-Unis, les activités à l’étranger de CIBC et de Scotiabank se font très majoritairement dans d’autres pays, alors que près de la moitié des activités de Manulife Financial, Sun Life Financial et RBC sont aussi à l’extérieur des États-Unis.

Les États-Unis représentent au total 53 % des exportations canadiennes en services financiers, contre 18% pour l’Union européenne et 29 % pour le reste de la planète.

DES TAXES ET DES IMPÔTS

Le secteur contribue aussi davantage aux finances publiques (quand il ne favorise pas des stratagèmes d’évasions fiscales). En 2016, il a produit 18,1 milliards de dollars en revenus pour les administrations municipales, provinciales et fédérales.

TORONTO EN PROFITE

À mesure qu’il croît, le service financier tend à se concentrer davantage dans la région torontoise. Un tiers (33,7 %) des emplois du secteur s’y retrouve en 2017, contre 29,8 % en 2006. Ces 272 000 travailleurs comptaient pour 8,5 % des postes du Toronto métropolitain en 2016. Mine de rien, c’est une proportion plus importante qu’à Londres ou New York.

Le Conference Board rappelle que The Banker classe la métropole canadienne huitième parmi les centres financiers mondiaux, alors que le Global Financial Centres Index (GFCI) lui accorde la septième place, en hausse de six positions en un an.

Selon le GFCI, le capital humain et la réputation sont les meilleurs atouts de la ville.

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