Le secteur financier reste trop gros, croit Obama

Par La rédaction | 2 mai 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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WASHINGTON – SEPTEMBER 10: Democratic presidential candidate Sen. Barack Obama (D-IL) addresses the Congressional Hispanic Caucus Institute’s 31st annual awards gala at the Washington Convention Center September 10, 2008 in Washington, DC. A poll released at the institute’s annual meeting Wednesday said that Obama had a « distinct advantage » over Republican candidate Sen. John McCain (R-AZ) […]

Le président américain Barack Obama a réformé le secteur financier après la crise de 2008. À l’approche de la fin de son mandat à la Maison-Blanche, il croit que l’industrie occupe toujours une place « trop importante, mais nettement plus stable » qu’avant son arrivée au pouvoir.

En effet, il estime que le secteur de la finance « est plus gros, absorbe plus de ressources et surtout de talents que ce qu'[il souhaiterait] », déclare-t-il, en entrevue avec le New York Times Magazine la semaine dernière.

« J’aimerais que les jeunes qui sont vraiment bons en mathématiques se dirigent vers des carrières d’ingénieurs et de scientifiques plutôt que d’essayer de concevoir des algorithmes pour battre le marché », explique-t-il.

« Mais il n’y a aucun doute que le système financier est nettement plus stable », croit le président sortant, qui doit faire face aux critiques de ses éventuels successeurs, le candidat démocrate Bernie Sanders en tête. Celui-ci dénonce haut et fort ce qu’il qualifie de mollesse de la classe politique devant les géants de Wall Street.

« Il est vrai que nous n’avons pas démantelé le système financier et, en ce sens, la critique de Bernie Sanders est correcte », souligne Barack Obama.

UNE FLÈCHE AUX RÉPUBLICAINS

Dans son entretien au New York Times Magazine, le président américain dénonce les programmes économiques, irréalistes selon lui, mis de l’avant par les candidats républicains en lice pour lui succéder.

« Baisser les impôts, en particulier pour les plus riches, démanteler les réglementations qui protègent notre air et notre environnement et affirmer que cela va permettre d’atteindre des taux de croissance de 5 ou 7 %, le tout en équilibrant le budget… Personne, même avec une connaissance rudimentaire de l’économie, ne pense que cela est plausible », rappelle celui délaissera les rênes du pouvoir en janvier prochain.

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